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Les policiers détiennent un manifestant lors d'affrontements à Lubumbashi, en République démocratique du Congo, le 10 nov 2015.

Affrontement de la Police avec les manifestants de l’opposition dans le centre minier du Congo, par VOA

La police dans la capitale minière de la République Démocratique du Congo a tiré les gaz lacrymogènes mardi aux sympathisants de l’opposition brandissant des bâtons et des pelles qui protestaient contre les arrestations ciblant les leaders de la jeunesse.

L’instabilité politique est répandue à travers le pays, premier producteur de cuivre de l’Afrique, que les partis d’opposition accusent le président Joseph Kabila de chercher à contourner une limite constitutionnelle et s’accrocher au pouvoir au-delà de la fin de son mandat actuel d’ici l’année prochaine.

Gabriel Kyungu wa Kumwamza, président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), dit que les soldats ont arrêté environ 15 membres de la jeunesse mardi matin au siège du parti à Lubumbashi, la principale ville de la région du Katanga riche en cuivre.
Les policiers détiennent un manifestant lors d’affrontements à Lubumbashi, en République démocratique du Congo, le 10 nov. 2015.

« C’est tout simplement la provocation et le harcèlement », a-t-il dit. « Les gens au pouvoir savent qu’ils vont droit à l’échec. Voilà pourquoi ils ne veulent pas qu’il y ait des élections. Ils veulent provoquer des problèmes afin que les élections ne se produisent pas. »

L’UNAFEC est l’un de plusieurs parties qui ont été expulsées de la coalition au pouvoir en Septembre après qu’ils aient exigé des mesures immédiates pour veiller à ce que l’élection présidentielle prévue pour Novembre 2016 soit tenue à temps.

Un commandant de la police locale a dit que les problèmes initialement ont commencé le mardi à la suite des jeunes membres de l’UNAFEC qui selon lui harcelait les gens à l’un des marchés publics de la ville.

Plus tard, plusieurs centaines de partisans de l’UNAFEC ont lancé des insultes à des dizaines de policiers rassemblés près du siège du parti avant que certains commençassent à jeter des pierres sur les forces de sécurité, qui ont répondu à coups de gaz lacrymogènes.

Plusieurs gouvernements africains, dont le Rwanda et le petit voisin de la République Démocratique du Congo, République du Congo, ont changé leurs constitutions ou prennent des mesures pour le faire afin de prolonger le terme de présidents des dirigeants qui sont restés longtemps au pouvoir.

Le porte-parole de M. Kabila a déclaré à plusieurs reprises qu’il avait l’intention de respecter la constitution et le lundi, il a appelé à un dialogue national sur l’organisation des élections.

« Le Président de la République promet de mettre en place un comité de préparation pour déterminer le format et les questions à traiter », a déclaré le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo le corps.

Un certain nombre de personnalités de l’opposition ont déjà rejeté les pourparlers proposés, cependant, affirmant que ça fait partie d’une stratégie visant à retarder les élections.

« Le dialogue appelé par Joseph Kabila est inutile. Tout ce dont le gouvernement doit faire c’est le respect des textes légaux et constitutionnels pour que tout arrive dans le calme », a déclaré Valentin Mubake, un membre influent de l’opposition, l' Union pour la Démocratie et le Progrès Social.

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