Huit personnes ont été tuées lundi soir dans la région de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, dans une attaque de présumés rebelles ADF, a-t-on appris mardi auprès d'un responsable administratif.

Les rues de la ville de Goma, à l'est de la République démocratique du Congo, ont été envahies par des manifestants appelant à la paix dans cette partie du pays et dénonçant le silence assourdissant de la communauté internationale. Les manifestants ont même brûlé les drapeaux de certains Etats, qu'ils considèrent comme étant de mèche avec ce qu’ils appellent les envahisseurs.

Des manifestants anti-Rwanda ont brûlé les drapeaux de pays occidentaux lundi à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, les accusant de soutenir Kigali à travers la rébellion du M23, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les hommes d’affaires en Afrique de l’Est s’indignent de la perturbation du commerce avec la RDC via le poste frontalier de Goma dans l’est du pays. Plusieurs camions chargés de marchandises ne traversent plus la frontière du Rwanda vers la RDC.

Dans l'est de la RDC, l’accès à l’aide humanitaire à Goma et dans des zones en conflits pose de sérieuses inquiétudes. Le Conseil Norvégien pour les Réfugiés évoque un manque de ressources pour assister les populations qui sont dans le besoin. Antoine Roger Bolamba à joint Joachim Giaminardi, Conseiller Regional Plaidoyer pour l’Afrique Centrale et de l'Ouest basé à Goma.

De nouvelles manifestations hostiles au Rwanda et fustigeant la "complicité" de la communauté internationale avec ce pays accusé de soutenir la rébellion du M23 ont eu lieu jeudi dans deux grandes villes de l'est de la République démocratique du Congo, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Deux morts, trois blessés: l'Afrique du Sud a déploré jeudi ses premières victimes depuis le déploiement de troupes dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) miné par une rébellion armée.

Plusieurs centaines de femmes congolaises ont manifesté mercredi à Kinshasa pour dire "stop à la guerre dans l'est de la RDC !", où les combats se sont intensifiés ces derniers jours entre les forces gouvernementales et la rébellion du M23.

Les autorités de la RDC ont renforcé la sécurité à l'extérieur des ambassades et des bâtiments de l'ONU après qu'ils ont été pris pour cible par des manifestants accusant l'Occident de soutenir les rebelles du M23 dans l'est du pays ravagé par le conflit. Les affrontements se sont intensifiés ces derniers jours autour de la ville de Sake, qui se trouve à environ 20 kilomètres de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu.

Des combats ont à nouveau opposé mardi les forces gouvernementales aux rebelles du M23 autour de la cité stratégique de Sake, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon des sources concordantes.

Le conflit dans l'est de la RDC entre la rébellion du M23 et les forces gouvernementales s'intensifie, avec l'armée rwandaise accusée d'utiliser des armements sophistiqués tels que des missiles sol-air, un camp de déplacés bombardé lundi et des manifestations anti-Occident à Kinshasa.

Dans l'est de la RDC, depuis les affrontements mercredi autour de la cité de Sake, le nombre de déplacés a augmenté à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Reportage de VOA dans un camp de déplacés où les conditions de vie sont devenues très précaires.

Des éléments de l'armée rwandaise soutenant la rébellion du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo ont tiré au moins un missile sol-air, indique un document interne de l'ONU consulté lundi par l'AFP.

The Minister of Communication and Media of the Democratic Republic of Congo, Patrick Muyaya, revisited the issue of insecurity in certain regions of his country, notably in Kwamouth, in the east of the country.

Le ministre de la Communication et des Médias de la République démocratique du Congo, Patrick Muyaya, revient sur l'insécurité dans certaines régions de son pays, notamment à Kwamouth dans l'ouest, et aussi dans l'est du pays.

Les autorités sécuritaires congolaises ont plaidé pour la "levée du moratoire" sur la peine de mort concernant des militaires qui se rendraient coupables de "trahison" dans la guerre contre le M23, selon un compte rendu du conseil des ministres.

Au moins dix-sept personnes dans les rangs des forces gouvernementales et leurs alliés – locaux et étrangers – ont été tuées mercredi dans des combats contre les rebelles du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo, a appris l'AFP samedi de source sécuritaire.

Une main sur la bouche, deux doigts de l'autre main sur la tempe, pour dire "on nous tue et le silence règne": lancé par les joueurs de l'équipe de football de la République démocratique du Congo, ce geste se répand jusque dans le gouvernement.

"Ce matin tout semblait calme, puis une bombe est tombée..." La situation est restée tendue vendredi dans l'est de la République démocratique du Congo, où les combats se sont intensifiés ces derniers jours entre les forces gouvernementales et la rébellion du M23.

De nouveaux déplacements de population ont été signalés mercredi 7 février dans la province du Nord-Kivu, les habitants de la ville de Sake arrivant en masse dans la ville de Goma suite aux combats entre les rebelles du M23 et l'armée congolaise appuyée par de jeunes résistants connus sous le nom de Wazalendo. Certains habitants de la partie ouest de Goma, craignant pour leur sécurité, se sont également réfugiés dans les quartiers du centre de la ville, suite aux explosions de bombes enregistrées dans leurs entités.