Campagne Électorale 2023 : Félix Tshisekedi dans Une Histoire Louche en Afrique du Sud pour Financer sa Réélection avec 200 Millions USD

Le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi, est arrivé au Cap hier soir pour assister à la conférence Investing in Mining Africa au cours de laquelle il devrait également signer un accord de développement d’infrastructures de 500 millions de dollars.

 

L’ancien maire de Durban et membre de haut rang de l’ANC, Zandile Gumede, serait au centre de l’accord lucratif qui vise en grande partie à profiter aux membres de la classe dirigeante dans les deux pays respectifs.

 

Gumede n’est pas nouveau dans la controverse et la conduite liée à la corruption après avoir été limogée en tant que maire de Durban en 2020 pour un appel d’offres d’élimination des déchets d’une valeur d’environ 400 millions de rands et plus tard avoir été projetée dans la législature provinciale du KwaZulu-Natal de l’ANC contre toute attente.

 

Les responsables sud-africains présents à la conférence ont exprimé leur scepticisme à l’égard de l’accord, affirmant qu’il y avait trop de zones grises.

 

• « Premièrement, il y a la question de savoir où allons-nous, en tant qu’Afrique du Sud, obtenir l’argent pour financer ces projets congolais parce que nous avons beaucoup de défis économiques en ce moment ; nos services sociaux s’effondrent, nous avons un énorme problème d’approvisionnement en électricité et notre économie est généralement boiteuse. Si telle est notre position, nous devons faire attention à tout engagement financier que nous prenons.
• « Deuxièmement, il y a des élections en RDC dans quelques mois, donc si nous signons un accord aussi important maintenant, que se passera-t-il s’il y a un changement de gouvernement ? Il vaut toujours mieux attendre pour signer de tels accords après les élections, surtout dans notre type de politique. Nous ne pouvons pas prendre ce risque », a déclaré un responsable qui s’est exprimé de manière anonyme, car il n’est pas autorisé à publier des déclarations.

 

Pendant ce temps, le président s’est exprimé lors d’un panel présidentiel avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, discutant de l’avancement stratégique des économies congolaise et sud-africaine tirées par l’exploitation minière.

 

Le président Tshisekedi, arrivé au Cap lundi soir 6 février, rencontrera également des opérateurs miniers en marge de la conférence. Bien que les responsables sud-africains abordent l’accord avec prudence en partie à cause de l’implication de Gumede et d’autres zones grises, leurs homologues congolais sont enthousiastes.

 

« Cet enthousiasme de la délégation congolaise concerne la motivation derrière l’accord. Par exemple, 100 millions de dollars représentent le fonds de roulement mis de côté principalement pour les machines de construction. Les 200 millions de dollars restants sont réservés aux processus administratifs, de planification et de mise en œuvre. Ainsi, le projet coûtera 300 millions de dollars au total », a déclaré la source.

 

« Cela nous laisse 200 millions de dollars et c’est le hic. Le reste de l’argent va au patron et à certains membres de sa famille. Une partie de l’argent est désespérément nécessaire pour aider à financer les campagnes du président Tshisekedi ».

 

Le Congo est l’un des pays africains les plus corrompus, Transparency International le classant 166e sur les 180 sondés.