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Flash, Flash, Flash: 300 vaches volées à Kabila à Mateba. Quid de l’homme qui avait mis la MIBA par terre ?

Au cours des derniers jours, dans le Kongo Central, plus de 300 têtes de bétail qui vaquaient librement dans les verts pâturages de l’île de Mateba ont purement et simplement été volées à Joseph Kabila. L’ancien président reconverti en gentlemanfarmer est inconsolable.Depuis deux jours l’homme ne décolère pas. Contraint malgré lui de quitter en janvier, l’ancien chef de l’Etat se retrouve totalement impuissant devant ce début d’hémorragie. Car à ce jour, le nombre de bêtes volées ne cesse d’augmenter. Et l’ancien homme fort du Congo y tient à ses bêtes ! Il y a quelques mois, il n’avait pas hésité à engager des bouviers jugés suspects aux yeux de la population pour les transférer du Katanga jusqu’au Kwango-Kwilu. Aujourd’hui, n’ayant plus les moyens de recourir à la police ou aux services de sécurité, l’ancien roi est tout nu. Ses soupçons porte sur les gardes républicains commis à la protection de ses propriétés. Réduits à la mendicité, ces hommes vivent d’expédients.

Son cheptel s’élève aujourd’hui à plus ou moins 150.000 têtes réparties à travers le pays

Afin d’assurer la survie de leurs foyers abandonnés, certains d’entre eux auraient décidé de dérober ces bêtes et les vendre dans la plus totale discrétion aux plus offrants. Les preneurs ne manquent pas ! Tout le monde s’interroge sur la mission des gardes républicains qui ne devrait pas être commis à garder les propriétés et les vaches d’un ancien président.

Au cours de son long règne de 17 ans, il faut savoir qu’au mépris de toute logique économique, Joseph Kabila a importé par avion cargo du Brésil des milliers de têtes de bétail ainsi que des buffles destinés au croisement du cheptel. C’est un véritable pont aérien que le dictateur amoureux des vaches avait organisé. Pour ce bétail, l’ancien président n’a jamais acquitté le moindre dollar de droits de douanes ni d’impôt. Son cheptel s’élève aujourd’hui à plus ou moins 150.000 têtes réparties à travers le pays !

Après avoir contribué à la faillite la MIBA à Mbuji Mayi, l’homme d’affaire belge s’était attaqué aux marchés publics.

Ces bêtes ont été achetées par un homme d’affaires belge bien connu pour les nombreux contrats sulfureux de gré à gré dont il a été le bénéficiaire de la part du maître de Kingakati. Après avoir contribué à la faillite la de MIBA à Mbuji Mayi, l’homme d’affaire belge s’était attaqué aux marchés publics.

Les Congolais se souviennent notamment des milliers de tracteurs et des camions de forage d’eau achetés à prix d’or en Chine dont certaines provinces n’ont à ce jour jamais vu la couleur.. 40% du matériel avait été livré et 60% ne l’avait jamais été ! Ce matériel de mauvaise qualité n’a jamais fonctionné. Des dizaines de tracteurs traînent désossés dans des fermes et le long des routes de desserte agricoles. Les engins de forage qui ont coûté plus de 50 millions de dollars n’ont foré aucun puit. Or pendant une longue période, le ministère des Finances a payé chaque mois près de 10 millions de dollars pour des engins invisibles. Le Trésor congolais a été sérieusement saigné par les paiements effectués à l’homme d’affaire.

Un audit des montants décaissés doit être diligenté pour connaître la nature de ces crimes économiques demeurés impunis. En suivant le rapport de Bloomberg, on sait aujourd’hui d’où vient l’argent que l’ancien président avait destiné à l’acquisition d’une banque. A ce titre, les banques commerciales comme la BGFI et AFRILAND où l’ancien maître du Congo est actionnaire n’ont cessé de faire ombrage aux autres banques commerciales qui elles évoluent au Congo en respectant les lois du pays et en s’acquittant de leurs impôts. Les banques de monsieur Kabila devraient toutes affaires cessantes être auditées et sanctionnées par le nouveau pouvoir. Elles ont été les complices d’une des plus entreprises de prédation jamais connues en Afrique.

Les Congolais se souviennent tous des 1.000 bus Mercedes achetés par le même homme d’affaires belges

Les Congolais se souviennent tous des 1.000 bus Mercedes achetés par le même homme d’affaires belges avec à la clé une commission de 30.000 dollars par unité. Soit la bagatelle de 30.000.000 de dollars qui ont purement et simplement été volés au Trésor Public. Lorsque Mercedes s’est rendu compte de cette surfacturation grossière, le célèbre constructeur allemand a immédiatement retiré sa carte à l’homme d’affaire qui ne peut plus représenter la marque à l’étoile ni au Congo, ni en Angola et ni au Rwanda.

Homme de confiance (…) s’est occupé de l’inscription scolaire en Espagne de la fille ainée de l’ancien président.

Le milliardaire belge se retrouve aujourd’hui à gérer la représentation des engins de génie civile (camion benne, pelles, etc.) de la célèbre marque suédoise Volvo pour l’Angleterre. Et parce qu’il ne peut se passer de l’Afrique et des magouilles, il a obtenu des contrats de construction de route chez le président Paul Biya au Cameroun.

Aujourd’hui des centaines de millions de dollars sont sortis de la RDCongo et se retrouvent dans des banques en Europe. Aux yeux des Congolais avertis, la lutte contre le blanchiment d’argent que revendiquent fièrement les autorités européennes n’aura de sens que si cet argent qui est logé dans les banques européennes retourne au peuple congolais. Les autorités financières européennes n’auront de crédibilité que si le propriétaire de cette colossale fortune acquise sur le dos des Congolais est poursuivi, traduit en justice et sanctionné.

Récemment le patrimoine immobilier de la Gécamines à Bruxelles et à Paris vient de faire les frais de la boulimie de l’ami de monsieur Kabila.

Longtemps traqué par le fisc belge qui le suspecte de gérer les fonds de ménage de Mme Olive Kabila, le businessman établi dans la banlieue de Bruxelles conserve une grande partie de l’argent de l’ancien couple présidentiel. Homme de confiance de Joseph Kabila, il s’est occupé de l’inscription scolaire en Espagne de la fille ainée de l’ancien président. Il lui a également servi de prête-nom pour l’achat d’un important parc immobilier dans la péninsule ibérique et en Belgique. Récemment le patrimoine immobilier de la Gécamines à Bruxelles et à Paris vient de faire les frais de la boulimie de l’ami de monsieur Kabila.

Les immeubles de cette entreprise publique ont été vendus à un prix dérisoire, soit à 5% de leur valeur réelle. N’étant pas à court d’idées, l’homme vient de faire offre de ses services au Président Tshisekedi.

Tous les Congolais se sont rendus compte que l’insolente fortune de Kabila dont Jeune Afrique a récemment fait l’étalage

Deux autres belges bien connus sont également parties prenantes à la gestion des fermes de Kabila au Kongo Central. Les deux compères s’occupent aussi d’autres affaires de l’ancien président en empochant au passage de plantureuses commissions. Ils lui ont même acheté un yacht qui mouille en rade du port de Cape Town en Afrique du Sud.

Ainsi donc, la roue tourne pour l’ancien tout puissant maître du Congo qui voit aujourd’hui son patrimoine être pillé par ceux-là qui devaient en assurer la protection. En réalité, les Congolais qui achètent le bétail volé d’un voleur ne font que récupérer leurs biens puisque la viande produite par leur ancien président qui se retrouve dans les boucheries et les étals n’est frappée d’aucune taxe ni d’aucune TVA.

Au Kongo Central, au Katanga, à l’Est du Congo - notamment la ferme de Ngezayo à Beni - et à travers le pays, ils sont nombreux ceux qui mangent avec appétit la viande de Kabila. Tous les Congolais se sont rendus compte que l’insolente fortune de Kabila dont Jeune Afrique a récemment fait l’étalage en montrant des images sa ferme de Kingakati ainsi que les dizaines de fermes réparties à travers toutes les provinces du pays ne pouvaient avoir été acquises avec le seul salaire de l’ancien Chef de l’Etat.

Le Président Tshisekedi qui vient de se targuer de vouloir lutter contre la corruption est invité à mettre en branle tous les instruments qu’il a mis en place pour récupérer cet argent volé au pays et au peuple congolais. On apprend que Lucha et Filimbi et toutes les ONG qui luttent contre la corruption vont incessamment organiser une marche dans toutes les provinces pour récupérer les biens du peuple congolais.

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