FLASH, FLASH, FLASH: Félix Tshisekedi et Joseph Kabila signent un nouveau deal

En catimini, en début de soirée, ce jeudi 02 juillet,  l'Assemblée Nationale vient d'entériner la nomination de Ronsard Malonda à la tête de la CENI sur base du faux rapport signé par quelques confessions religieuses au nom de leur plate-forme.

Honte à cette Assemblée composée des faux élus ! Honte à Jeanine Mabunda qui a pris la décision violer les règles parlementaires pour faire passer en force le choix d'un bandit à la tête de la CENI ! Honte à ces députés FCC qui se rendent complices d'un véritable crime contre la Démocratie et contre le peuple congolais !

Tout a commencé avec le dépôt des trois propositions de lois controversées initiées par le tandem FCC Minaku-Sakata afin de reprendre en main l'appareil judiciaire. En même temps, les FCC prenaient soin d'acheter quelques chefs des confessions religieuses afin qu'ils portent leur choix sur leur candidat Ronsart Malonda qui avait été le maître d'oeuvre du tripatouillage des élections de 2018. Sans même attendre le dépôt du rapport d'activités de Corneille Nangaa qui devait clôturer le cycle électoral 2011-2018 et vérifier les comptes de la CENI, l'Assemblée Nationale prenait acte de la lettre des confessions religieuses. L'Eglise Catholique et l'Eglise Protestante dénonçaient avec force cette supercherie organisée en violation des textes de leur plate-forme. Rien n'y faisait !

Avec ses deux fers au feu, Joseph Kabila avait pris la décision du passage en force. En habile manoeuvrier, tel un atrax, cette araîgnée au venin mortel, le maître de Kingakati tissait patiemment la toile dans laquelle il attendait Félix Tshisekedi pour lui administrer sa morsure.

Comme il fallait s'y attendre, toutes les forces vives de la Nation conduite par le CLC, LUCHA, FILIMBI, LCD s'opposaient aux lois FCC scélérates. Dans un discours combatif, Félix Tshisekedi  célébrait le 60ème anniversaire du pays en annonçant qu'il faudrait lui marcher sur le corps si les parlementaires FCC osaient remettre en question l'indépendance de la Justice consacrée par la Constitution. Le lendemain, dans une homélie de combat, Son Eminence le Cardinal Fridolin Ambongo appelait le peuple à se mettre debout et à marcher au cas où les FCC ne retiraient pas leurs propositions de lois et maintenaient leur filouterie pour la nomination d'une fripouille à la tête de la CENI.

Dans ce contexte de tension extrême, les deux présidents congolais, l'ancien et le nouveau, convenaient de se rencontrer ce jeudi 02 juillet à la Nsele. Toute la journée du mercredi 01 juillet et la nuit, les hommes de Kabila peaufinaient l'ordre du jour et le contenu des discussions des deux "hautes personnalités".

Juste avant la rencontre, les FCC annonçaient qu'ils suspendaient le dépôt de leurs propositions de loi sur la justice afin d'en expliquer le contenu à leur allié de l'UDPS. L'ancien président de l'Assemblée Minaku commis à la tâche de déposer ces textes sulfureux était dépêché auprès du Cardinal afin de lui annoncer que les FCC avaient décidé de reporter au mois de septembre l'examen de ses textes. Quelques FCC se déployaient auprès des chancelleries afin d'expliquer aux diplomates accrédités à Kinshasa, leur volonté  d'apaisement.

De source bien informée, dans le domaine présidentiel de la N'Sele, les deux présidents ont renouvelé leur pacte de gouvernance pour consolider leur pouvoir respectif ! A l'un la présidence, à l'autre la majorité !  

"Ronsard Malonda est le meilleur choix pour nous deux" a affirmé Joseph Kabila à Félix Tshisekedi en le rassurant. L'ancien président a poursuivi l'échange avec son parentaire en lui disant que "Le pays a besoin de stabilité. Vous resterez à la Présidence et nous allons continuer à gérer ensemble les affaires avec notre coalition". Par une habile opération de séduction, Joseph Kabila a bel et bien administré son puissant venin  anesthésiant au nouveau locataire du Palais de la Nation. Le piège FCC s'est refermé sur Félix Tshisekedi qui, avant de quitter la N'Sele pour rentrer à Kinshasa, a marqué son accord formel pour la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la CENI.

Il n'en fallait pas plus pour que Joseph Kabila prenne son téléphone et appelle Jeanine Mabunda afin de lui confirmer le deal qu'il venait de conclure avec son successeur. C'est ainsi que la Présidente de l'Assemblée Nationale a fait adopter séance tenante le rapport des confessions religieuses pour entériner le choix de Ronsard Malonda à la tête de la CENI. L'honorable Mabunda n'a même pas daigné accorder la parole aux députés de l'Opposition qui tentaient en vain de déposer une motion incidentielle pour dénoncer la forfaiture des FCC.

Tout a donc été boutiqué en violation de la loi, des procédures et de toutes les règles !

Face à ce véritable coup d'état parlementaire perpétré par les députés FCC pour placer à la tête de la CENI l'homme en qui ils ont confiance pour organiser à nouveau une vaste fraude électorale en 2023, désormais la réponse ne peut venir que du peuple congolais.

Une poignée d'individus considèrent que la RDCongo est leur propriété privée.  Devant ces criminels, la réponse du peuple doit être sans appel. Tout indique que dans les heures qui viennent, une large mobilisation populaire nationale va conduire à des grandes manifestations pour rejeter le choix des FCC.

D'habitude silencieuse, la rue va parler !

Cette fois-ci, ce n'est pas seulement une vague de contestation que les FCC doivent redouter. Les Congolais sont déterminés à se débarrasser de ceux qui n'ont cessé de se moquer d'eux en les maintenant dans un état de pauvreté et de misère absolue et en confisquant à leur seul profit les richesses du pays. Tout porte à croire que la grande marche populaire prévue contre la désignation d'un renégat à la tête de la CENI conduira à d'autres départs bien plus fracassants !

Les Congolais sont des hommes debout ! Les prochaines heures vont le démontrer.

A Kinshasa, mais également à Lubumbashi, Goma, Bukavu, Kisangani, Mbandaka, Kikwit, Matadi, partout, des millions de Congolais vont marcher pour se libérer définitivement des chaînes dans lesquelles le maintiennent les FCC et leur autorité morale.