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Fortunat Biselele, François Beya, Félix Tshisekedi, Azarias Ruberwa, Jean Hervé Mbelu

RDC : Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo Énerve

Les gens ont toujours minimisé Felix Tshisekedi à cause d'une vielle astuce qui consiste de faire en sorte que ses victimes se sentent intelligentes — et pas seulement intelligentes, mais plus intelligentes que lui. Une fois convaincus de cela, ils ne soupçonnent jamais qu’il a des arrière-pensées avant qu’il ne soit trop tard. La liste de ses victimes est longue : Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Valentin Mubake, Franćois Beya, Marc Kabund et Paul Kagame, etc. Que Félix le sache ou non, c’est la 21e loi du pouvoir d’après Robert Greene qui dit qu’il faut « jouer au lâche pour attraper un lâche et feindre d’être plus stupide qu’on en donne l’impression »[i].

 

 Cette astuce du pouvoir est appuyée par un dicton chinois qui recommandais aux chasseurs de « Bàn zhū shā hǔ””, traduction, « se faire passer pour un porc pour tuer un tigre ». Une ancienne technique de chasse ou les chasseurs chinois se déguisaient en Cochon, croassant pour attirer et tuer le tigre.

 

Apparent, cette primitive astuce va comme un pair de gants à Felix Tshisekedi. Cependant, il ne faut pas pousser trop loin et enfreindre une autre loi dans les 48 lois de Pouvoirs de Robert Greene. Est-ce que Felix Tshisekedi est allé trop vite en besogne ?

 

Un Bref Aperçu

En effet, comme un autre dicton le dit, « mentez, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ». On ne doit pas être vissé à ce jeu politique d’éliminer ses ennemis, comme activité principale, car après tout, il faut travailler pour montrer certaines réalisations au peuple souverain. On ne peut pas mentir pendant trois ans et demi et puis amener un prestidigitateur politique pour tourner l’électorat en sa faveur.

 

Nous sommes à une année des élections présidentielles en République Démocratique du Congo. L’heure sonne pour les tenanciers du pouvoir en l’occurrence Le Président de la République « Fatshi ». Il veut  obtenir un deuxième mandat malgré l’inexistence des résultats satisfaisants au niveau global d’avancement du Pays et du mieux-être de la Population.

 

Bientôt le Compte à Rebours

Depuis son accession ambigüe à la magistrature suprême de ce Pays, l’homme s’est illustré dans une stratégie lâche de culpabilisation  systématique de ses alliés pour justifier son incompétence et sa mauvaise gouvernance de ce pays continent. Il est passé maître dans l’art d’auto victimisation. D’une part, ce sont ses alliés des FCC qui empêchaient la mise en œuvre  de sa vision et de sa politique, d’autre part ce sont ses alliés de l’Union sacrée, dont le gouvernement de Sama Lukonde qui brille par une incapacité notoire d’améliorer le quotidien des Congolais. 

 

Un Cas École d’un Régime Gangster

La vérité étant têtue, la merde est remontée à la surface aussitôt que Felix Tshisekedi s’est entouré de sa pègre des « Frappeurs et Checkouleurs » de Bruxelles, Paris, Londres, États unis, Afrique du Sud et du Canada.

 

Ces personnes ont globalement les plus petits communs multiples ci-après:

Primo : Elles n’ont jamais travaillé dans des structures sérieuses.

Secundo : Elles n’ont jamais travaillé dans leur vie d’une part et ont une avidité d’enrichissement illicite rapide, car, la peur de lendemain sombre étant leur leitmotiv.

Tertio : Ils ont  pour ce faire, organisé un système de pillage qui englobe le Capo, lui-même Fatshi, son épouse Denise Nyakero, ses frères, sœurs, belles sœurs, ses conseillers et plusieurs collaborateurs proches ainsi que certains de ses Alliés.

Quarto : Au-delà de ces forfaits, l’homme a pris plusieurs engagements avec certains de ses collègues qui ne sont connus que par les initiés. De ce côté-là mêmement, aucun engagement n’est respecté.

Quinto : L’homme s’engage dans des alliances militaires de circonstance qui finissent par agacer les protagonistes d’hier. Croyant profiter des différents opposants le Rwanda et l’Ouganda, ses maladresses finissent par ramener l’entente entre les deux au détriment du Satrape de Kinshasa. 

 

En bref, l’homme a perdu le contrôle du gouvernail. Comme un tonneau du Danube, la RDC est trouée à plusieurs endroits. L’eau suinte de partout, ne sachant plus par que coté intervenir. 

 

La Déconfiture Est Totale. 

  • À l’est du Pays, les rébellions rivalisent d’ardeurs. La résurrection des fameux M23 se fait jour avec, à la clé, la revendication d’ouverture des négociations qui verront certains détenteurs naturels de pouvoir revenir à la surface.
  • Ne soyez pas surpris de revoir les Ruberwa et consorts revenir au-devant de la scène politique de ce pays. S’ensuivra ensuite une nomination et réaffectation des multiples officiers supérieurs proche du M23 aux postes stratégiques de nos forces armées. Ce sera du « déjà vu ». 
  •  Les politiques opportunistes de ces dernières années remonteront de nouveau au créneau pour manifester leurs indéfectibles attachements au Pol Pot de Kinshasa. D’ailleurs, les gesticulations des certains thuriféraires comme les Steve Mbikay, Mbosso et le félin Bahati Lukwebo sont à mettre dans ce lot. 

 

Une Catastrophe Économique et Sociale

La situation économique et sociale se dégrade à une vitesse vertigineuse. Les enfants d’Israël quittent l’Égypte pour aller vers la terre promise.

 

En effet, nos Frères de Mbuji-Mayi voyagent comme des moutons à la recherche du bonheur au Katanga. Cet exode de temps moderne se fait avec des décès suite aux accidents ferroviaires. Décidément, le chemin du bonheur est truffé de souffrance… Qui va leur venir en aide ? Personne !

 

L’éducation considérée comme le socle de la formation de la jeunesse n’échappe pas à cette putréfaction avancée de ce pays, et ce, dans tous les secteurs.

 

La santé connue comme la résultante de tout développement d’un Pays n’est pas de reste. Le taux de mortalité au Pays de Lumumba est un indicateur raillé de la nomenclature d’indicateurs de développement de ce qui peut encore être considéré comme Pays. Les Congolais ne bénéficient plus des soins minimums acceptables. En définitive, ce Pays est dans un coma de dernier degré.

 

Un Raccourci Vers l’Enfer

Devant ce tableau sombre, Le Président Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi fait appel à une vieille recette propre aux Despotes. Montesquieu dans ses mémoires nous informe qu’un Despote qui constate la perte progressive et inéluctable de son pouvoir doit recréer la crainte en simulant un coup d’État afin de décapiter certaines têtes puissantes.

 

La nature du despotisme, c’est la monarchie sans la légalité : « […] un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices » [ii] rappelons que « le despotisme apparaît ainsi comme une politique de sauvages, l’institution d’un monde essentiellement imprévisible où l’on retrouve à l’envers le principe des gouvernent. Levez la main si vous êtes d’accord avec Montesquieu.

 

Cependant, les Feux Présidents Mobutu et Sékou Touré avaient la maîtrise de cette stratégie. À la différence que Fatshi n’égale pas les intelligences de ces deux As de la Politique.

 

Un Faux Complot de Coup d’État

Cherchant toujours la compassion de la population, Le Président Fatshi avec certains de ses acolytes montent un faux dossier de prétendu coup d’État en gestation pour faire coffrer son Conseiller principal en matière de Sécurité François Beya Kasonga dont l’expertise, la compétence, la discrétion et la loyauté à la République et aux différentes gouvernances ne peuvent souffrir d’aucune contestation.

 

Les conditions de son arrestation, de sa longue incarcération dans la prison de la célèbre Agence Nationale de Renseignements (ANR) sont infrahumaines. 

 

Après avoir chanté pendant plus de deux mois que des indices sérieux de déstabilisation du pays étaient retenus à sa charge, à la conclusion du dossier au sein de l’ANR, rien de consistant. Pas d’indices d’un coup d’État. 

 

Avec la montée d’une clameur publique nationale et internationale et au mépris de toute procédure, Monsieur François Beya est transféré manu militaire à la prison centrale de Makala et mis à disposition de l’auditorat militaire sans un document signé par une autorité assermentée à savoir, le Parquet. Soit devant Fatshi, aucun respect des lois et procédures Ave César.

 

Pour satisfaire à leur salle besogne, Fatshi et ses affidés ont fait venir un ressortissant d’un  pays ouest-africain pour déposer à charge contre François Beya. Ils vont chercher à faire accréditer leur thèse sur le coup d’état soit chercher une voie de sortie sans que les services des renseignements ne puissent perdre leur face après cette bourde. 

 

Les Vrais Acteurs dans l’Ombre

La vérité est ailleurs, des acteurs majeurs de cette cabale ne sont autres que la propre épouse du Chef de l’État, son homme de main Fortuna Biselele, Jean Claude Kabongo et lui-même avec la complicité des Parrains du RCD.

 

Le puzzle prévoit le remplacement de François Beya par le transfuge du RCD, Bifor Biselele comme Conseiller spécial en matière de sécurité, un autre transfuge du RDD Azarrias Ruberwa comme Directeur de Cabinet de Fatshi et  Jean Hervé Mbelu l’actuel Responsable de l’ANR lui également transfuge du RCD. En définitive, le RCD vont revenir en force et leurs parrains, entendez le Rwanda et l’Ouganda vont contrôler tous les services de renseignements de notre Pays.

 

Au finish, aucune personnalité politique sérieuse ne fait confiance à Fatshi. Cela s’étend même et chose grave, aux Chefs d’États africains qui le prennent pour un jouisseur et aventurier.

 

À très bientôt

 

 

[i]  The 48 Laws of Power, by Robert Greene

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