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Dani Banza, Felix Tshissekedi

À LA RECHERCHE DES MATIÈRES FISSILES NUCLÉAIRES DU CONGO : DES AGENTS PRÉSUMÉS RUSSES EN RDC POUR L’URANIUM

Des agents russes présumés ont envahi la République démocratique du Congo à la recherche de minerai d’uranium à haute teneur et pour aider le gouvernement du président Félix Tshisekedi à combattre le groupe rebelle notoire, le M23, qui terrorise l’est du pays.

 

Les agents présumés sont divisés en deux groupes, l’un nommé le groupe Wagner stationné dans l’est du Congo pour combattre le M23 et un autre sans nom de code spécifique au Katanga où ils auraient accès à des minerais, en particulier aux matières premières utilisées dans la fabrication de la bombe atomique qui a été utilisée dans le projet Manhattan sur Hiroshima et Nagasaki au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Une enquête menée par les fins limiers de DRCNEWSTODAY a révélé qu’il y a une activité accrue à la mine Shinkolobwe au Katanga avec des individus liés à la Russie occupant le devant de la scène sous la direction de Dany Banza qui s’identifie comme assistant présidentiel itinérant du président Félix Tshisekedi.

 

La Mine de Shinkolobwe
Creuseurs d'Uranium à Shinkolobwe

La mine de Shinkolobwe est située à environ 120 kilomètres au nord de Lubumbashi, la deuxième plus grande ville de la RDC, et est proche de Likasi — une zone riche en cuivre qui relie Lubumbashi à Kolwezi dans le Lualaba.

 

La mine Shinkolobwe, du nom d’une sorte de pomme bouillie qui laisserait une brûlure si elle était pressée, était la source de presque tout l’uranium utilisé dans le projet Manhattan, culminant avec la construction des bombes atomiques larguées sur le Japon en 1945.

 

Toussaint Kinkalai, un agriculteur local près de Shinkolobwe, affirme que les habitants ont observé de nombreuses activités avec des individus se présentant sur place accompagnés de Blancs qui, selon les habitants, sont liés à la Russie.

 

« Il y a toujours eu beaucoup de sécurité autour de cette mine. Personne n’était autorisé à s’en approcher, mais tout à coup, nous voyons beaucoup de camions extraire l’uranium. Ce sont des matières dangereuses, mais personne ne fait attention aux effets qu’elles auront sur nous.

 

Dani Banza
Dany Banza — le tout puissant Ambassadeur itinérant du président Tshisekedi

 

 

« On nous dit que le chef de l’état est au courant, mais nous sommes inquiets. Nous voyons beaucoup de Blancs et une des autorités nous a dit qu’ils venaient de Russie. Quoi que fasse notre gouvernement, nous le supplions de regarder d’abord nos intérêts, car ces matériaux peuvent affecter notre santé s’ils ne sont pas manipulés de manière professionnelle », a déclaré Kinkalai, un paysan qui s’exprimait dans son swahili natal.

 

Un responsable du gouvernement local qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat par crainte de victimisation a révélé que l’architecte de l’exploitation minière haut risque est le tout puissant Dany Banza, l’ambassadeur itinérant du président Tshisekedi et le chef de l’État lui-même.

 

« Il est impossible que cela se produise sans la bénédiction du président. M. Banza est craint ici parce qu’il menace tout le monde qu’ils seront cassés s’ils s’opposent à l’opération. Il est tout simplement surprenant que nous ayons des Russes au Nord-Kivu et qu’il en soit de même au Katanga.

 

« Si cette situation n’est pas arrêtée, la population aura un problème. Il est impossible de commencer l’exploitation minière ici sans un mécanisme approprié pour assurer la sécurité des matériaux, protéger les personnes et l’environnement, car ce sont des matières toxiques.

 

« Mais parce que nous avons affaire à des puissants, ils ne se soucient pas de la population ou de l’environnement tant qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent. Nous avons des Russes au Nord-Kivu et nous avons des Russes au Katanga. C’est une affaire sérieuse », a déclaré la source.

 

Cependant, l’armée de la République démocratique du Congo a nié la présence de combattants du groupe mercenaire russe Wagner dans le pays, selon la BBC.

 

L’armée s’efforce de contenir le groupe rebelle M23 qui s’est emparé ces derniers mois de vastes étendues de territoire dans l’est du pays.

 

Des rapports ont suggéré la présence de mercenaires russes dans la province du Nord-Kivu à l’invitation du gouvernement pour aider à faire face au groupe rebelle.

 

« C’est vrai, Wagner Group est là. Nous avons des preuves que nous montrerons en temps opportun », a déclaré mercredi le porte-parole du M23, Willy Ngoma, à la BBC.

 

Il a ajouté qu’ils avaient combattu une équipe conjointe de l’armée congolaise et des mercenaires la semaine dernière sur les fronts de Tongo et de Nyamilima dans la région de Rutshuru.

 

Mais le porte-parole de l’armée, le général de division Sylvain Ekenge, a démenti ces allégations.

 

« Le groupe Wagner n’opère pas en RD Congo », a-t-il déclaré à la BBC.

 

Des mercenaires russes sont présents dans la République centrafricaine, le voisin du nord de la RD Congo où en 2021 ils ont joué un rôle primordial dans la lutte contre les rebelles.

 

L’année dernière, en octobre, le président congolais Félix Tshisekedi a déclaré lors d’une réunion à Londres qu’il ne ferait pas venir de mercenaires russes pour faire face à l’offensive rebelle dans son pays.

 

« Je sais que c’est à la mode maintenant. . . [mais] non, nous n’avons pas besoin d’utiliser des mercenaires », avait-il déclaré au Financial Times.

 

Les troubles dans l’est de la RD Congo ont provoqué le déplacements des centaines de milliers de personnes de leurs maisons.

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