Skip to main content
Les leaders de l'opposition Congolaise

Leaders Congolais : acteurs ou victimes de leur entourage ?

Nous avons tous appris que l’opposition s’est réunie à Bruxelles le mercredi sous la facilitation de l’envoyé spécial de l’union européenne Reyntgens et que par après, ils vont se rendre en Afrique du sud à la rencontre de l’ANC sous la facilitation de l’ancien envoyé spécial américain Tom Perrillo avec comme résultat, de choisir un candidat commun. Pour bénéficier de cet apport, cela demande non seulement le courage, mais la capacité à chaque leader politique de vaincre la peur que leur entourage respectif leur vende.

« J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de la peur, mais la capacité de la vaincre », avait si bien dit Nelson Mandela, Homme d'état, Président (1918 - 2013). Le courage politique est une devise étrangère en manque dans le cercle de l’opposition politique en RD Congo.

En effet, cela fait un bon bout de temps que Congovox demande aux leaders de l’opposition de se réunir et de se battre d’abord pour obtenir les élections transparentes en mettant de côté leurs egos respectifs.

 La première rencontre s’était passée à Kinshasa quand Jean Pierre Bemba était retourné de son incarcération à la CPI. Concernant la rencontre d’hier, en apparence et sous le truchement de photos en notre possession, tout s’est bien passé, mais pour combien de temps avant que certaines personnes dénigrent les autres ou que leur entourage se livre une intifada pour saboter tout rapprochement entre les leaders. Si vous pensez que les leaders congolais sont, par ignorance, victimes de leur entourage, vous avez raison. Tenez une démonstration par absurde.

Mettez Joseph Kabila et Moise Katumbi dans une salle et sans leurs aides respectifs, vont-ils vraiment se jeter dessus et en venir aux mains ? Absolument pas ; Si vous mettez Moise Katumbi et Vital Kamerhe dans une même salle, pareillement ; Jean-Pierre Bemba et Joseph Kabila identiquement. D’où vient donc cette réalité alternative qu’ils se haïssent ? L’ignorance de la part de leaders, ou méfaits immédiats de leur entourage?

Remontons dans le temps, quand Averroès, Homme de loi, Mathématicien, Médecin, Philosophe, Scientifique, Théologien (1126 - 1198) avait dit : « l'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation ». Injecter Tambwe Mwamba, Henri Mova ou Alain Atundu dans la salle de rencontre entre les leaders et la peur de l’un et l’autre prend le dessus.

Nous postulons que c’est à la jonction entre la peur, le pouvoir et la politique que cette équation et ses dérivatives s’opèrent au sein de l’opposition congolaise. Comme résultat, Joseph Kabila a peur de Moise Katumbi, qui a peur de Vital Kamerhe, qui a peur de Jean-Pierre Bemba, qui a Peur de Felix Tshisekedi et qui a peur d’Antoine Muzito et Martin Fayulu qui a peur de Vital Kamerhe et Ngwanda qui voit chaque leader politique du Kivu comme Rwandais.

Congovox l’avait dit et le répète, les sorts des leaders de l’opposition sont liés. Joseph Kabila ne peut pas organiser des élections dans lesquelles, il ne va pas, à coup sûr, tirer son épingle du jeu. C’est une équation impossible, insolvable. Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe qui sont resté en lice peuvent, haut la main, gagner les élections contre Emmanuel Shadary. Mais, la réalité est trop brutale pour être ignoré.

Joseph Kabila contrôle la majorité des gouvernorats de 26 provinces, la CENI et la cour constitutionelle, rien ne l’empêchera pas de proclamer Emmanuel Shadary comme le vainqueur. Comme en 2011, il va imposer la fable de la grenouille dans une marmite d’eau chaude, pour imposer Emmanuel Shadary.

La résistance d’une présidence Emmanuel Shadary est palpable pour le moment, mais comme le temps aplanit toute chose, les congolais tout comme la communauté internationale va pousser la tolérance a cette idée. Les leaders de l’opposition n’auront qu’eux même à blâmer. Ils se rappelleront que Congovox leur avait demandé de contrôler la peur que leur entourage le vende pour tailler leur parcelle de pouvoir. Mais, il sera trop tard. Que faire ?

C’est bien d’avoir la médiation de l’envoyé spécial de l’union européenne et de l’ancien envoyé spécial américain Tom Periello. Mais sans courage, sans le contrôle de leur entourage, aucun résultat ne pourra être escompté et nous allons tomber à la case du départ.

De ce fait, Il faut forcement boycotter ces élections et mettre le moyens pour faire pression et se faire entendre. Le droit d’entrée de Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe dans ce cercle, sera le soutien des élections libres, transparentes, inclusives, sans la machine à voter et la répudiation de corneille Nanga.

La rédaction

Add new comment

Filtered HTML

  • Web page addresses and email addresses turn into links automatically.
  • Allowed HTML tags: <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd>
  • Lines and paragraphs break automatically.