L’histoire se Répète au Haut-Katanga : Le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe, Est-il de Connivence dans les Meurtres de Jeunes Katangais ?
La scène est horrible comme les vidéos que nous diffusons ici-bas indiquent. Le corps d’un activiste percé d’un gros trou par une arme de grand calibre dans la morgue de l’hôpital Sendwe. Des cadavres « empaquetés de manière aussi indigne et sordide, dans des sacs, gisent des jeunes qui, au plus fort de la répression du combat pour l’alternance, se sont sacrifiés. Ils viennent de recevoir les balles assassines de l’État de droit. Les responsables doivent être connus et jugés ! » nous décrit Herve Diakese dans un message tweeter
Empaquetés de manière aussi indigne et sordide ,dans des sacs ,gisent des jeunes qui ,au plus fort de la répression du combat pour l’alternance,se sont sacrifiés. Ils viennent de recevoir les balles assassines de l’Etat de droit . Les responsables doivent être connus et jugés ! pic.twitter.com/8Ueor3ywGe
— HERVE DIAKIESE (@HDIAKIESE) March 28, 2023
Par ailleurs, il y a « Cinq corps sans vie repêchés dimanche dans le canal NAVIUNDU, au quartier CHINE, dans la commune de Kampemba. Aussitôt informée, l’autorité urbaine de Lushi est descendue sur le lieu pour partager la douleur avec les familles des victimes » selon le tweeter de Sylvain Lumuanda le 27 mars 2023.
#RDC: Ça se passe à Lubumbashi. Plusieurs corps inertes et criblés des balles, découverts et repêchés dans les eaux du canal Naviundu. On parle d jeunes de la JUNAFEC piégés entre les tirs d'un militaire "sous les ordres d'un acteur pô" et les eaux. Familles réclament justice. pic.twitter.com/1JGw0zDkrM
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) March 28, 2023
Que se passe t ’il donc au Haut-Katanga ? Le Gouverneur Jacques Kyabula est-il en mèche avec les mains noires qui commet ces crimes ? C’est dans l’affirmatif que nous devons avouer cette triste réalité. Cependant, il ne peut rien dévoiler sinon, il perd son poste et Kinshasa éjecte les ministres de l’UNAFEC qui sont en poste. Il nous revient que même que même la femme du feu le lion du Katanga, entendez, le regretté Kyungu wa Kumwanza, paix à son âme, est également menacée d’être défenestrée.
Est-ce que le Gouverneur Jacques Kyaluba a du sang sur ses mains ? Au lecteur de prononcer le verdict. Est-ce pour semer la terreur au Katanga avant les élections de 2023 ? Est-ce pour dissuader les velléités sécessionnistes de cette province récalcitrante à la veille des élections 2023 ? En tout cas notre fin limier a affirmé que ces jeunes ont été executés sous instructions de Jacques Kyabula.
A matshipisha,au plus fort de la lutte ils étaient présents , à kashamata ils ont bravé la mort ,à kasapa et à l’ANR ,ils ont suivi leur Baba ! Et aujourd’hui on les enterre en catimini ,sans aucune enquête ? Vous voulez protéger qui ?
— HERVE DIAKIESE (@HDIAKIESE) March 28, 2023
Lititi mboka en remake? Qui a tué ? pic.twitter.com/Y6FstAvICX
Pour la petite histoire, le régime de l’ancien président du Zaïre, Mobutu Sese Seko, avait été sanctionné en 1993 par la communauté internationale en raison de la violation des droits de l’homme, de la corruption généralisée et de la mauvaise gestion économique. Le Katanga ne Jaques Kyabula n’a-t-il pas surpassé le régime du maréchal Mobutu ?
De la même façon que le gouvernement de Mobutu était connu pour sa répression brutale des opposants politiques et des activistes des droits de l’homme, le règne de Jaques Kyabula au Katanga surpasse celui de Mobutu.
En effet, il y avait des problèmes avec les étudiants de l’Université de Lubumbashi à cette époque. En 1990, les étudiants de l’université avaient organisé des manifestations pacifiques pour demander des réformes politiques et sociales, notamment la fin de la dictature de Mobutu. Les forces de sécurité ont réprimé violemment ces manifestations, faisant plusieurs morts et des centaines de blessés.
En réponse à ces violations des droits de l’homme, la communauté internationale, notamment les États-Unis et l’Union européenne, avait imposé des sanctions économiques contre le régime de Mobutu en 1993. Ces sanctions visaient à isoler le régime et à lui faire comprendre que les violations des droits de l’homme et la corruption ne seraient pas tolérées.
À voir les meurtres en cascade de jeunes, les instructions de Kinshasa que Kyabula éteigne le feu en promettant de l’argent aux familles de victimes, les Katangais doivent demander à leur Gouverneur de démissionner en attendant qu’une équipe des enquêteurs internationaux viennent clarifier la situation.
À mon sens, la société civile doit se saisir de ce dossier et alerter les instances internationales pour diligenter une enquête quant à ce.
Il est temps de mettre le Gouverneur Jacques Kyabula devant la barre et le faire cracher la vérité.
À très bientôt,
