RDC : Bientôt un faux coup d’Etat et massacres à Kinshasa en préparation

C’est le secret le moins bien gardé du régime Kabila. Le « faux coup d’Etat » a été depuis belle lurette, télégraphié et les derniers évènements montrent que l’heure d’exécution du dit secret est à point.

Comme tout observateur averti de la politique congolaise le sait, l’homme — entendez l’illégitime et illégal président Joseph Kabila — a tout essayé mais il reste coincé de l’intérieur tout comme de l’extérieur. Aussi, la pression ne fait que monter d’un cran chaque jour qui passe. Des milliards d’USD volés du trésor public et contrats miniers, qui servaient à soudoyer les esprits faibles de l’opposition, en plus des postes miroités pour garantir leur adhésion, ont perdu leurs effets magiques.

Pour nombreuses raisons que nous n’allons pas détaillées dans cet article, Felix Tshisekedi ne sera jamais premier ministre sous Joseph Kabila ; Il n’y aura jamais une formule 1 + 3 (Joseph + trois vice-présidents) ou 1 + 4 (Joseph + quatre vice-présidents) ni tout autre collège fantaisiste répondant à Joseph Kabila ; Personne ne va plus jamais écouter les évêques catholiques pour un énième dialogue et il faut oublier le monseigneur Marini — qui en notre sens, devrait longtemps défroquer pour son soutien d’un régime aussi sanguinaire. De part et d’autre, c’est du « tout ou rien ».

En effet, l’axe Katumbi-Tshisekedi-Lumbi semble tenir solidement et vient de gagner un autre pilier — Sindika Dokolo — qui inquiète le régime de part ce qu’il représente et son empressement à enlever les gants... En plus, nombreux sont les politiciens congolais qui savent détecter la direction du vent politique et se bousculent ou font des appels de pieds sous la table, pour rejoindre la vraie opposition.

Mais, toujours est-il que la majorité présidentielle a pris bonne note et de fil en aiguille, la stratégie du « chaos et d’enlisement » que la firme IRIS (stratèges américains) avaient concoctée pour Joseph Kabila a été enclenché avec  comme conséquence, une course effrénée, menant tout droit à une collusion inévitable : Le peuple contre les gouvernants.

Pour mitiger le risque d’une telle collusion, "Joseph Kabila" et sa bande ont amorcé dans la nuit du 10 au 11 aout 2017, les préalables du faux coup d’Etat.

En effet,  il nous a été rapporté que « des hommes non autrement identifiés s’étaient emparés des armes et des munitions entreposées dans certains camps militaires, notamment le camp Tshatshi et le camp Kokolo »

D’après une source onusienne de Kinshasa qui a délié sa langue, « le précité vol d’armes et des munitions fait partie du scénario d'un faux coup d’Etat militaire très sanglant imaginé par les éminences grises du régime Kabila notamment Azarias Ruberwa et Moise Nyarugabo ! ».

De ce fait, certains officiers supérieurs et généraux de la FARDC seront faussement incriminés devant une cour militaire de pacotille que contrôle Joseph Kabila. Ils seront arrêtés, inculpés, incarcérés et éliminés pour justifier l’Etat d’Urgence devant la nation et la communauté internationale.

Pourquoi les officiers supérieurs congolais qui ont prêté serment de protéger la « nation congolaise » et non « la personne » Joseph Kabila, restent ineffectifs, insouciants et peureux? Un mystère qu’il faudra élucider. C’est un secret ouvert que Joseph Kabila va imiter l’artifice du président Erdogan de la Turquie et qu’ils serviront de proies faciles pour la prolongation du mandat de Kabila. Nous répétons ci-après ce qui va se passer :

1. Il y aura de massacres de la population en plein Kinshasa ;

2. Certains officiers supérieurs de l’armée congolaise seront emprisonnés et jugés juste parce qu’ils sont trop patriotes;

3. Les politiciens qui ont pignon sur rue seront soit emprisonnés ou pousser à l’exil ;

4. Certaines opposants politiques, membres du rassemblement, seront faussement accusés dans ce prétendu coup d’Etat et les ateliers de l’ANR (jadis dans la résidence d’Azarias Ruberwa) vont produire les preuves nécessaire pour les incriminer: Félix Tshisekedi et Martin Fayulu sont dans le viseur de la troïka Kabila-Ruberwa-Nyarugabo.

5. Quant au leader de l’opposition Moise Katumbi et celui du mouvement « Les Congolais Debout » M. Sindika Dokolo, et bien tant d’autres congolais de la diaspora, l’ANR, la DGM et le Ministère de la Justice vont s’assurer qu’ils restent en exil.

6. L’objectif majeur reste, de retarder le processus électoral et de;

7. Finalement, décréter l’Etat d’urgence.

A bon entendeur, salut !