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Paul Kagame, Felix Tshisekedi

RDC-Kinshasa-Opinion: Pourquoi un coup d’état s’impose

Il vient de nous trahir

« Je vois que vous m’avais mal compris. Pour l’accord avec l’Ouganda, nous l’avons reçu au niveau du bureau. Nous nous sommes entretenus avec le ministre de Affaires étrangères. D’ailleurs il était d’accord avec nous, avant même que ceci [la guerre de l’Est] nous arrive. Avant que ses troupes fassent ce qu’ils ont fait. Avant. Nous avons dit qu’à la suite du pacte que le fils a signé avec le Rwanda, nous on ne laisse pas passer cet accord. Bolingi na loba lisusu ndege nini ? Nous l’avons bloqué et nous disons de même aujourd’hui. Donc il nous a montré qu’il a signé son pacte. Il vient de nous trahir. Nous avons dit que nous, on n’accepte pas. Alors vous voulez qu’on dise encore quoi ? » Christophe Mboso N'Kodia Pwanga, Président du Parlement Congolais.

 

Ca tire partout à l’Est de la RD Congo et le monsieur au centre ces évènements malheureux se trouve calmement à Kinshasa et non au front comme les anciens roi ni le maréchal Mobutu. Ils libèrent les prisonniers sans consulter personne. Pour les observateurs avertis, l’imbroglio sécuritaire dans lequel Felix Tshisekedi a jeté la RD Congo, pouvait être éviter et il y était presque arrivé, après avoir pour la première fois hausser le ton contre Kagame. Hélas, il a perdu toute vigueur et s’est vite ramolli, victime d’une mascarade « bad cop good cop » traduction, « bon policier et méchant policier » qui arrive toujours au même but.  Cette fois-ci le Rwanda et l’Ouganda sont des « bad cops », méchant policiers,  d’un côté et le Kenya est un « good cop », bon policier, de l’autre. Cependant, ils sont tous les mêmes et jouent le même jeu comme nous le verrons dans les paragraphes qui suivent.

 

Une déconfiture totale

Nos fans et autres lecteurs assidus conviendraient que Felix Tshisekedi est isolé. Avec  l’emprisonnement de François Beya sur le plan sécuritaire, l’emprisonnement de Vital Kamerhe sur le plan politique, la mort  inopinée de Gilbert Mundela et ensuite celle de Kitenge Yesu sur les plans domestique et diplomatique et surtout son incapacité d’appréhender la complexité pour gérer la RDC, mettent le roi à nu dans le vrai sens du terme.

 

Il ne reste à son côté que des mouchards à la solde de l’ennemi comme Fortunat Biselele en fuite quelque part, Jean-Claude Kabongo toujours en train de fouiner à la recherche d’une énième commission, taupin Kabongo et une cohorte des conseillers corrompus qui se préparent d’ailleurs à sauter le bateau aussitôt que le navire Congo va chavirer pour jouir, de leur butins accumulés,  dans les contrées les plus reculés du monde.

 

Des agents qui gravitaient autour des instances sécuritaires comme Bobo Lukusa, travaillent maintenant pour l’ennemi, de même que Tshibi tshabene et son conseiller rwandais qui gardait un tel profile bas que personne ne savait qu’il était les yeux et oreilles de Paul Kagame ne sont plus au pays.

 

La méfiance est réciproque entre Felix Tshisekedi et son point carré et tout le monde n’attend juste que le signal. Biselele ne peut pas nous contredire et s’il essaie, on va cracher le morceau en entier. Sa copine qui est proche et espionne madame Nyakeru comprend de quoi nous parlons.

 

Un jeu d’échec dynamique

Ce qui se passe à l’Est est un plan bien élaboré et muri pour la conquête de l’Est ou du moins, la création d’un « no man’s land » (une vaste territoire non étatique) par où les pays de l’Afrique de l’Est peuvent aller se servir librement, servir les intérêts occidentaux sans être trainer dans les instances juridiques du monde.

 

A titre de rappel, sur le plan administratif, sécuritaire et même diplomatique, la RDC n’était pas prête à entrer dans cette zone économique de l’Afrique de l’Est. « Mabele ezali eloko te » avait dit  Felix Tshisekedi. Que ceux qui doutent essaient d’aller exploiter l’or en Tanzanie, occuper un mètre carré au Rwanda ou l’Ouganda et même chercher du travail à Nairobi etc.

 

La sonnette d’alarme

La vidéo ci-contre sur sa derrière visite au Kenya devrait sonner une alarme forte au parlement et au quartier général des FARDC. Les résolutions prises dans le conseil de ministre sont bonnes mais pas assez pour immobiliser Felix Tshisekedi car après tout, il reste aux commandes du pays.

Felix Tshisekedi signe tout ce qu’on lui présente sans savoir que même le Kenya se trouve dans le même complot. Le Kenya joue juste le rôle du « Good cop » ou « Bon policier » mais c’est juste une stratégie que le Rwanda et l’Ouganda (Bad cop) utilise pour le pousser dans son camp et accepter tout ce que ce dernier va lui proposer.

 

L’effritement de la RD Congo et le détachement de l’Est est gagnant-gagnant pour tous les pays de l’Est sans exception et en ricochet pour l’occident. Dans ce « no man’s land » que deviendra l’Est de la RD Congo car ils vont tout s’accaparer :

 

  • Ainsi, l’Ouganda aura le control de l’or, le diamant et le fer de l’ancienne province orientale en plus de vastes réserve de pétrole dans le lac Albert et le parc de Virunga.
  • Le Rwanda aura la belle ville de Goma, le coltan, l’or du Sud-Kivu et le plus grand gisement de l’Étain du monde qui se trouve à Walikale, Nord Kivu en plus de pâturage des rêves pour leur bétails.
  • Le Burundi aura les pâturages de rêve dans le sud Kivu et le control du lac Tanganyika en plus de la grande pleine de Ruzizi dont le sous-sol possède du pétrole bitumeux.
  • La Tanzanie va se rabattre sur Kalemie ou se trouve un grand gisement du lithium, l’Or Blanc, qui est à la base de batterie à base ionique et la révolution des véhicules électriques.
  • Le Kenya pourra compléter sa conquête financière qu’il a commencé avec l’Equity banque en plus du fait que le port de Mombassa est la bouche d’entrée qui revitalise les économies de l’Est.

 

Ce jeu d’échec dynamique se passe sans que Felix Tshisekedi ne s’en rendent pas compte, à la grande désolation de Congolais.

 

Les petits secrets de Paul Kagame

  • Il n’est pas un secret que Paul Kagame et le fils de Yoweri Museveni, future président de l’Ouganda,  se consultent dans toutes les actions militaires qui se passent à l’Est.
  • Il n’est pas un secret que les armes que les pays occidentaux envoient en Ukraine tombent dans une contrebande orchestrée par une maffia qui cheminent les armes par les Rwandais à partir du port de Maputo et remontent pour alimenter la guerre à l’Est de la RD Congo. Ainsi, ils ont pu abbatre aujourd'hui même un hélicoptère congolais.
  • Le Burundi n’est pas innocent car plusieurs localités vers Uvira/Sud Kivu sont maintenant occupées en majorité par les Burundais.
  • Le président Kenyata est tellement fin qu’il est insoupçonnable aux yeux de Felix Tshisekedi, mais une source occidentale, le place au centre des malheurs qui vont frapper les Congolais.

 

Leur dénominateur commun reste leur emprise sur l’Est de la RD Congo car ils ne peuvent pas compter sur l’année prochaine, 2023. L’avènement d’un Moise Katumbi,  Martin Fayulu et même le docteur Mukwege au pouvoir à Kinshasa serait un scenario cauchemar et la fin de leur rêve.

 

Voilà pourquoi les évènements s’accélèrent et qui ont résulté à la prise de Bunagana, une ville frontalière avec l’Ouganda et la reconquête par les FARDC qui en ont marre d’être ridiculiser par les autorités civiles de Kinshasa. Mais ils doivent plus que repousser les ennemis au moment que le parlement annulent tous les contrats.

 

Un président ou une balle de Ping Pong

On se joue de Felix Tshisekedi comme une balle de Ping-pong. Après les forces de la MONUSCO et l’invitation de l’Armée Ougandaise, il y a quelque mois,  à quoi servirait une coalition de forces de l’Afrique de l’Est ? En toute âme et conscience, peut-on demander à un loup de garder la bergerie ? Qui va les faire quitter la RD Congo?

 

Felix Tshisekedi signe n’importe quoi et ne peut pas saisir les subterfuges des gens aussi sournois comme Paul Kagame, rusé comme Uhuru Kenyata et encore moins un vieux lièvre comme Yoweri Museveni. A part les quelques jouissances qui se passent en dessous de son nombril et autres petits plaisirs charnels, le président congolais ne sait absolument rien faire d’autres.

 

De ces faits, le peuple congolais ont deux choix:

  1. Accepter la énième humiliation et la dominance des pays de l’Est
  2. Dire NON et permettre un coup d’État militaire à Kinshasa par des Congolais.

 

Les jeunes au Sud-Kivu et Nord Kivu ainsi que plusieurs officiers militaire congolais se sont exprimer que l’armée Rwandaise n’est pas forte et qu’ils n’attendent que les instructions du président pour remettre les Rwandais à leur place. La reprise de la ville frontalière de Bunagana est une preuve que les FARDC sont plus forts que l’armée rwandaise. Pourquoi alors signer cette énième bêtise à Nairobi ?

 

Rwanda : un crapaud ou un bœuf ?

Le Rwanda n’a plus le soutien de Washington et a retrouver sa nature de crapaud. L’ancienne ministre des Affaires étrangères des Etats-Unis, Madame Albright qui était leur grand soutient est déjà morte. Madame Susan Rice ne peut plus se mêler à une deuxieme aventure du Rwanda en RD Congo quand le Rwanda se trouve maintenant dans l’orbite Russe.

 

Ces faits sont connus dans la capitale de l’Oncle SAM. Un gouvernement militaire sera trop bien accueilli par Washington surtout si elle promet de chasser les Djihadistes, contrôler les contrats chinois et organiser les élections libres et transparentes.

 

L’armée doit s’organiser pour temporairement prendre le pouvoir et remettre un peu d’ordre au pays. Un coup d’État militaire peut se matérialiser en 48 heures.

 

Felix Tshisekedi s’est suffisamment enrichi pour vivre riche et garantir la vie de sa progéniture jusqu’à la troisième ou quatrième génération. L’armée doit prendre ses responsabilités.

 

C’est le moment ou jamais d’opérer un coup d’État à Kinshasa.

 

A très bientôt.

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