Rencontre de Chef d’Etats à l’UA : malheureux et inimaginable pour la RD Congo
Tout simplement malheureux , inimaginable dans le Pays de Joseph Kasa-Vubu, Lumumba , Mobutu et même dans une moindre mesure Mzee Laurent Désiré Kabila Summum de ridicule , Joseph Kabila , Président auto proclamé de la République Démocratique du Congo ,tout effaré de ne pas retrouver son discours à prononcer devant ses Paires Chefs d' états au cours d'un sommet de l'Union Africaine qui devait entre autre débattre des crises Politiques en Afrique
Son Officier d’ordonnance n'était pas en mesure de sortir de son sac, nous présumons, une très belle farde, frappée des armoiries de la République sur laquelle devait être écrit " Discours de Son Excellence Monsieur le Président de la République....".
De tout ne cela rien du tout. L'omnipotent et arrogant Directeur de Cabinet Néhémie Milani, présent ne disposait non plus de cette farde. Tel le laboureur et ses enfants, Joseph Kabila passa et repassa la main sans retrouver ou retracer la fameux sésame .
Devant ses Paires qui, religieusement s'étaient préparés pour suivre l' interprétation par la bouche autorisée de la crise qui sévi dans ce Pays, Joseph Kabila s 'est retourné pour fouiller de fond en comble son sac comme quelqu'un qui cherchait une aiguille dans une botte de foins.
Aucune page de son discours n'était au rendez-vous. Comment expliquer cela. Comment Joseph Kabila va-t-il pu étaler devant ses Collègues Chefs d'Etats et certains Invités de marque le désordre qui le caractérise et qui caractérise sa gestion ?
Autant de questions qui hantent notre esprits qui au finish, ne sait plus où nous sommes et ce que nous sommes réellement .
Qui au départ devait apprêter le sac de Joseph Kabila ? Et même savait -il lui-même où il allait et qu'il devait y prononcer un discours ? S'il avait lui-même apprêté son sac, dans quel état était-il en ce moment-là ?
Avait-il tous ses esprits en place ? Avait-il eu le temps de le relire soit abord de son luxueux avion ou même, à l'Hôtel avant de se rendre au Siège de l'Union Africaine ? Dans l'affirmatif, il devait en toute évidence savoir où il avait placé sa farde contenant son discours suivant l'importance qu'il lui accordait.
Si c'est son épouse qui avait apprêté sa mallette, ce que nous doutons très fort connaissant l'homme, elle devait au préalable s'assurer de la garde-robe de voyage de son mari dont l'accoutrement lors de la séance d'ouverture démontre à suffisance un désordre vestimentaire sans pareil. A la place d'un Chef d'Etat, c'est un bouffon qui s'est présenté. Pauvre pays d'un peuple à la culture vestimentaire éprouvée. Notre conclusion est claire.
Son épouse n'a rien vu passer. Sa culpabilité s'établit dans la mesure où elle ne veuille pas à l'expression vestimentaire de son mari de Chef de l'Etat. Ne dit-on pas que l'habit ne fait pas le moine mais on reconnaît le moine par son habit ?
Nous présumons que son Directeur de Cabinet n' a pas apprêté la mallette de son Chef mais du moins devait se rassurer que le discours de son patron se trouvait à la bonne place. Dans le cas échéant, il devait discrètement se prémunir d'un exemplaire pour pallier à toute éventualité. Gérer c'est prévoir.
Le constat état indigne, pas de discours. Nous supposons que Joseph Kabila en connaissait les grandes lignes. Avait-il les aptitudes et la capacités d'improviser un discours devant ses Paires ? Secret de polichinelle.
Au regard de sa phobie sur les débats préélectoraux, nous supposons qu'il ne disposait pas des aptitudes et capacités pour improviser un discours devant Ses Collègues et surtout dans la langue de Voltaire .
Par ailleurs, tous ces sommets sont toujours sanctionnés par une photo de famille . Là aussi, le distrait menalque était absent.
Dans les couloirs ? comme un vulgaire fonctionnaire de l'Union Africaine accompagné d'une petite délégation d'escrocs. Cène simplement lamentable. Au menu étaient prévus quelques apartés avec certains de ses Collègues, l'homme n'a répondu à aucun d'eux.
Son Départ d'Addis Ababa ? sur des pointes des pieds tel un malfrat recherché par l'interpole.
Comme à ses habitudes, son arrivée à Kisangani s'est passée en toute discrétion. L'aéroport vidé de tout son personnel.
En résumé, l'épopée d'Addis Ababa n'a été qu'un fiasco cuisant et une humiliation sans pareil.
Le Peuple Congolais et son Pays ne mérite pas cela. Dommage qu'il en y ait qui, pour des appétits financiers, continuent à soutenir mordicus à la survie de ce régime.
Nous y reviendrons.