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Alexis Tambwe Mwamba,

URGENT, URGENT, URGENT : Un Dossier Criminel Lourd Contre Alexis Thambwe Mwamba, Avec 15 Chef d’Accusations, Distribué à Washington DC.

Sommaire

Alexis Thambwe Mwamba, de l’ethnie Kusu, est né le 06 mai 1943, à Longa dans le territoire de Kasongo au Maniema. Télécharger Ici

Ancien baron du régime dictatorial de Mr Mobutu, il est devenu rebelle en 1998 et s’est illustré, pendant les guerres de l’Est de la RDC, par la perpétration des massacres des populations civiles et autres crimes de guerre et crimes contre l’humanité extrêmement graves dont les massacres de Kasika, Kavumu, Makobola, Kamituga, Kongolo, Moba, Kindu et l’enterrement des femmes vivantes à Mwenga, l’abattage d’un avion civil à Kindu, etc. Récupéré par Joseph Kabila, il est le stratège du système de celui-ci, caractérisé par l’insouciance sociale, la corruption généralisée, la torture, les violations graves des droits de l’homme et des libertés publiques, les entraves au processus démocratique, le déni de justice, la répression des militants des droits de l’homme et des opposants politiques, le blanchiment d’argent, etc.

Signalons qu’Alexis Thambwe Mwamba fait actuellement l’objet des poursuites judiciaires en Belgique et aux Etats-Unis, d’une part pour crime contre l'humanité pour avoir, le 10 octobre 1998, en sa qualité de haut responsable de la rébellion du Rassemblement des Congolais pour la Démocratie (RCD), abattu un avion civil en plein ciel faisant ainsi 50 victimes et d’autre part, pour détention illégale et tortures infligés à un sujet américain Monsieur Daryl Lewis.

Sa course à la présidence du Sénat serait motivée, d’une part par le souci de se garantir l’impunité pour lui-même et pour d’autres proches de Kabila englués dans des crimes graves et corruption généralisée, et d’autre part, par l’intention de renverser constitutionnellement le Chef de l’Etat élu, Mr Felix Tshisekedi, en vue de récupérer le pouvoir, plonger le pays dans le chao et ainsi poursuivre impunément la corruption et le système de prédation au détriment des Congolais.

En effet, rappelons que sous le régime de Kabila, Alexis Tambwe Mwamba en sa qualité respectivement de ministre des affaires étrangères et de ministre de la justice et garde des sceaux, a abusé de ces positions pour commettre, donner des ordres de commettre et favoriser la commission des violations graves des droits de l’homme.

Entre autres, il est l’auteur matériel et intellectuel de la détention du 24 avril 2016 au 8 Juin 2016 et des tortures infligées à un sujet américain Monsieur Daryl Lewis ; d’atteintes aux droits à la participation politique de Monsieur Moise Katumbi en lui intentant de faux procès, d’atteinte à l’indépendance de la justice spécialement dans l’affaire Vital Kamerhe contre Wivine Moleka ; d’atteintes aux libertés publiques par des arrestations arbitraires des défenseurs des droits de l’homme et activistes pro démocratie en ce compris Fred Bauma, Christopher Ngoyi ; d’atteintes aux libertés politiques par l’exil forcé et des arrestations des opposants politiques notamment Francis Kalombo, Mbusa Nyamwisi, Ernest Kyaviro, Cyrille Dowe, Jean-Bertrand Ewanga, Vano Kiboko, Claude Muyambo, Frank Diongo, Maître Tshibangu Kalala ; d’atteinte à la liberté de la presse par des poursuites et des arrestations des journalistes ; des disparition forcées et déni de justice dans les affaires Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, l’assassinat à Goma de Luc Nkulula, la fosse commune de Maluku dans laquelle auraient été enterrés les corps des manifestants et des victimes de l’opération Likofi ; d’entraves à l’enquête sur l’assassinat de deux experts des Nations-Unies lors des atrocités des Kamwina-Nsapu ; des détournement des fonds destinés à l’alimentation des prisonniers causant ainsi plusieurs morts en détentions dans des conditions infrahumaines et des évasion massives notamment à Makala, au Nord et Sud-Kivu ; d’entraves à la mise en oeuvre de la loi d’amnistie, etc.

S’agissant des crimes commis pendant la rébellion du Rassemblement des Congolais pour la Démocratie- RCD dont il est l’un des fondateurs et haut responsable, il porte la responsabilité des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis sous cette rébellion qui a fait plus ou moins cinq millions des victimes congolais. Entre autres, il ressort du rapport Mapping des Nations Unies (pp 180 et suivants) le massacre de Kasika le 24 août 1998 au cours duquel plus ou moins 1056 personnes furent tuées, le crime de guerre à Kavumu en date du 3 août 1998 au cours duquel au moins 38 officiers et une centaine de soldats congolais furent exécutés à l’aéroport de Kavumu alors qu’ils étaient déjà mis hors d'état de combattre, le massacre de Makobola en date du 30 décembre 1998 au 2 janvier 1999 au cours duquel les militaires du RCD/ANC ont tué plus de 800 personnes dans les villages de Makobola II dans le territoire de Fizi, le massacre de plus de 100 personnes le 5 mars 1999 par des éléments de RCD/ANC dans la ville de Kamituga et l’enterrement vivant en novembre 1999 de 15 femmes à Mwenga, les massacres de Kongolo, Moba, Kalemie, etc.

Par ailleurs, en date du 10 octobre 1998, Alexis Thambwe Mwamba avait ordonné et s’était félicité d’avoir abattu à Kindu un avion civil de la compagnie Congo Airlines (CAL) en plein ciel avec 50 personnes à bord (43 civils, essentiellement des femmes et des enfants, et 7 membres d’équipage) qui périrent tous.

Sous la rébellion du MLC qu’il rejoignit en avril 2000, il est également responsable des crimes graves commis en octobre 2002 dans la province orientale, pendant l’opération « Effacer le tableau », outre la revendication commune de tous les rebelles d’avoir commandité l’assassinat du Président Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001. Bien plus, Alexis Thambwe Mwamba fut l’un des bourreaux et barrons du régime dictatorial Mobutu au cours duquel les entreprises publiques et du portefeuille de l’Etat ont connu le pire cauchemar, allant jusqu’à la faillite.

Par ces motifs, la société civile congolaise, les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’hommes, les personnalités politiques dont Bahati Lukwebo et toute personne éprise de justice, disent « NON » à la candidature d’Alexis Thambwe Mwamba au perchoir du Senat dès lors qu’il porte un lourd fardeau des crimes commis en RD. Congo.

I. Profile d’Alexis Thambwe Mwamba sous le régime Kabila.

Considérant sa manière de gérer le domaine de Justice sous le régime de Joseph Kabila, il est un fait qu’Alexis Tambwe Mwamba est l’acteurs de pires crimes organisés dans le système politique que la République Démocratique n’ait jamais connu. En effet, il porte la responsabilité individuelle pour de graves violations des droits de l’homme sous le régime Kabila, en ce compris les tortures, arrestations arbitraires et détentions illégales des Défenseurs des droits de l’homme et activistes pro démocratie, les dénis d’accès à la justice, les disparitions forcées des manifestants, le dysfonctionnement de la justice, la corruption et autres prévarications qui minent le système judiciaire congolais. A titre illustratif :

1) Torture et détention illégale de Monsieur Daryl Lewis.

Sur décision du Tribunal de district des Etats-Unis pour le district de Columbia, rendu le 29 juillet 2016, Mr Alexis Tambwe Mwamba est poursuivi individuellement aux Etats Unis d’Amérique pour avoir, du le 24 avril 2016 au 8 Juin 2016, détenu et torturé Mr. Lewis, un citoyen américain, uniquement en raison de son lien avec Moïse Katumbi, accusé faussement de recrutement des mercenaires américains. Ce faux récit des mercenaires américains ne visait qu’à créer une psychose dans le chef de Joseph Kabila en faisant le lien avec la mort de son père LD Kabila que le même Alexy Thambwe avait attribuée aux américains.

Eu égard aux poursuites aux Etats-Unis, Alexis Thambwe Mwamba est interdit d’accès au territoire américain. Cette décision de tribunal ouvre même la voie à son éventuelle extradition aux Etats-Unis comme prisonnier. Dès lors, il est déjà un prisonnier à ciel ouvert et indexé par les organisations de lutte contre la torture, dont la FIACAT, HRW, OMCT, AI, ONU, etc.

2) Abus de pouvoir et acharnement judiciaire contre Moïse Katumbi.

Alexis Thambwe a tenu en exil forcé Moïse Katumbi tout en le menaçant d’emprisonnement en cas de retour en RDC. Usant de sa position de Ministre de la justice, il a monté de faux dossiers contre lui et créé une inimitié gratuite avec Joseph Kabila. C’est ainsi qu’il a abusivement ordonné au Procureur Général de République d’ouvrir une procédure judiciaire à son encontre aux motifs farfelus que les mercenaires américains et sud-africains, dont faisaient partie Mr. Lewis, travaillaient pour M. Katumbi dans la province du Katanga et fomentaient un supposé complot pour renverser le gouvernement et tuer Joseph Kabila.

Par ailleurs, un faux dossier de stellionat dans l’affaire Stoupis a été monté de toutes pièces contre Moise Katumbi, mais en réalité c’était dans le but d’obtenir sa condamnation à trois ans de prison et ainsi l’empêcher de concourir aux élections de 2016. La Cour de cassation a acquitté Moïse Katumbi en date du17 avril 2019. Elle a annulé le jugement du Tribunal de paix de Kamalondo condamnant l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga à 3 ans de prison et à l’arrestation immédiate. Comme si cela ne suffisait pas, alors que Moïse Katumbi était aux portes de la RDC et essayait pendant deux jours de traverser la frontière par Kasumbalesa pour participer aux élections en RDC en décembre 2018, Alexis Thambwe a lancé un mandat d’arrêt international contre lui et a créé le faux problème de nationalité. Aujourd’hui Moise Katumbi est en droit de se pourvoir en justice contre lui pour procès téméraires et vexatoires.

3) Fosse commune de Maluku et disparition forcé des manifestants.

Dans la nuit du 18 au 19 mars 2015, une fosse commune a été découverte à Maluku proche du cimetière Fula-Fula, contenant plus ou moins 421 corps. Au lieu de diligenter une enquête sérieuse sur ce fait, en sa qualité de Ministre de la justice, Alexis Thambwe Mwamba va s’évertuer à maquiller les faits, en parlant de « enterrement collectif » ou « tombe commune », termes non consacrés dans la loi sur l’inhumation en droit congolais. Il a ainsi torpillé le droit afin de flouer toute enquête sur l’enterrement clandestin des manifestants tués lors des marches de l’opposition. « De nombreux Congolais ainsi que d’autres personnes ont exprimé leurs inquiétudes que des personnes tuées par les forces de sécurité pourraient se trouver parmi les corps qui ont été inhumés clandestinement ce jour-là. Leurs proches avaient été abattus ou victimes de disparition forcée au cours des manifestations de janvier 2015 à Kinshasa, ou durant la campagne policière brutale connue sous le nom d’Opération Likofi »(voir Communiqué de HRW du 22 juillet 2015).

4) Entrave à l’enquête sur l’assassinat des Experts des Nations-Unies et déni de justice.

Alexis Tambwe Mwamba a refusé aux experts de l'ONU l'autorisation pour mener une enquête indépendante internationale sur les crimes au Kasaï. Il a fallu des pressions pour que la RDC revienne sur cette décision. En effet, le rapport des experts de l'ONU parle des crimes contre l'humanité au Kasaï commis par les "Bana Mura", la garde prétorienne de Joseph Kabila. C’est encore lui, Alexis Thambw eMwamba qui a tenté de détourner l’attention des enquêteur en tentant de mettre en cause le député Clement Kanku dans l’affaire Kamwina Nsapu et la mort des deux experts de l’ONU, alors que de toute évidence ce sont les autorités congolaises, notamment Evariste Boshab, Shadary Ramazani, Kalev Mutond qui sont citées et les membres de l’ANR, de la DGM et des FARDC sont inculpées et prévenus devant le tribunal à Kananga.

5) Arrestation arbitraire des défenseurs des droits de l’homme et activistes pro démocratie.

Plusieurs activistes pro démocratie (Filimbi, Lucha) ont été arbitrairement arrêtés et torturés sur instigation d’Alexis Thambwe Mwamba, alors qu’ils ne faisaient qu’exercer pacifiquement leur droit constitutionnel de liberté d’expression, d’association, de manifestation et de réunion. Parmi eux figurent les activistes Fred Bauma et Yves Makwambala ; le Défenseur des droits humains Christopher Ngoyi ; etc.

6) Arrestation arbitraire des membres de l’opposition.

D’éminents leaders de partis politiques ont étés forcés à l’exil pour s’être exprimés contre les tentatives visant à permettre à l’ex-Président Kabila de rester au pouvoir au-delà de 2016 ou tout simplement détenus arbitrairement après des parodies de justice. C’est entre autres les cas de Francis Kalombo, Mbusa Nyamwisi, Ernest Kyaviro, Cyrille Dowe, Jean-Bertrand Ewanga, Vano Kiboko, Claude Muyambo, Frank Diongo, le professeur et avocatTshibangu Kalala. Ceux-ci n’ont recouvré leur liberté que grâce au génie personnel de Son Excellence Felix Tshisekedi qui ne ménageait aucun effort pour exiger la décrispation du climat politique en RDC.

7) Mépris et arrestation des journalistes.

L'Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC a décrété un embargo de six mois contre le ministre Congolais de la Justice, Alexis Tambwe Mwamba après ses propos polémiques contre les journalistes de la RDC. Dans son Intervention å la tripartite CNSA-CENI-Gouvernement le lundi 16 juillet 2018, Alexis Thambwe n'a pas ménagé les journalistes qu'il a qualifiés de "minables, misérables, des personnes qui écrivent n'importe quoi pour peu d'argent, 1.000 ou 1.500 dollars de Moise Katumbi et continuent lui accorder la parole. " Des propos " combien méprisants, irresponsables et irrespectueux" condamnés tout de suite par I'UNPC.

Par ailleurs, du 1er janvier au 31 août 2018, 62 cas des violences, intimidations et arrestations arbitraires ont été répertories contre des journalistes, cinq médias proches de l'opposition sont Fermés depuis plusieurs années notamment radiotélévision Lubumbashi JUA (RTLJ), Nyota TV et Radiotélévision Mapendo, propriété de Moise Katumbi (voir rapport annuel JED 2018).

Alors que le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi a dans son programme de faire des médias un quatrième pouvoir, Alexis Thambwe Mwamba, ennemis des journalistes, serait une entrave à la réalisation de cet objectif s’il passe président du Sénat.

8) Evasions, détention dans des conditions infrahumaines et détournement des fonds publics destinés l'alimentation des prisonniers.

Alexis Thambwe Mwamba bas le triste record des évasions dans les prisons de la RDC depuis qu'il est de la justice. Au total 17 évasions spectaculaires ont été dont celle à la prison de Makala le 17 mai 2017.
Entre autres causes de ces évasions figurent les conditions infrahumaines de détention dans les prisons congolaises. Alors que l'alimentation des Prisonniers émarge sur le budget de l'Etat, Alexis Tambwe Mwamba détourne depuis des années ces fonds, faisant ainsi des prisons congolaises des mouroirs et de véritables camps de concentration ou on fait mourir les Prisonniers de faim.
Selon la libre Belgique, un article signe Hubert Leclerc, a révélé que par l'entremise de sa fille biologique Ngalula Thambwe Mwamba, de nationalité belge et vivante en Belgique, il « détourne des fonds publics » destines aux prisons. Selon ses informations et d'anciens ministres, la société Tambwe Mwamba Ngalula Fleur, du nom de la fille du ministre, aurait créé une société de distribution des repas dans les prisons en RDC. En sa qualité de ministre de la justice, Alexis Tambwe Mwamba a signé avec la société de sa fille un contrat de plusieurs centaines de dollars pour nourrir les prisonniers congolais. Selon les prisonniers, il n'y a pas un seul plateau-repas qui est distribué ni à MAKALA ni dans les autres prisons congolaises.
Laisser mourir des prisonniers de faim pendant que l'Etat verse l'argent pour les nourrir est un crime Impardonnable. Une motion avait même été déposée le 13 juin 2017 par le députe Muhindo Nzangi (MSR-G7) au nom de 51 députés face cette situation des évasions de plus de 6000 prisonniers, et pour avoir falsifié le chiffre exact des évades, mais hélas elle a été étouffée. 
9) Entrave à la mise en œuvre de la loi d’amnistie.
Alors que plusieurs personnes étaient de la loi d'amnistie, Alexis Thambwe Mwamba a par abus de position dominante continue à maintenir en prison plusieurs bénéficiaires, notamment Bagayamukwe (Bagus), Biyoyo, Byamungu, les du M23, etc. 

10) Contrat léonin sur les passeports.
Pour rappel, Alexis Thambwe Mwamba, alors ministre des affaires étrangères, est l’un des signataires du contrat léonin des passeports biométriques qui privent la RDC de plus de 200 millions de dollars par an au profit de la nièce de Joseph KABILA (voir rapport Panama Papers). C’est une véritable mafia qui nécessite d’être démantelée.

11) Instrumentalisation de la justice dans l’affaire Wivine Moleka contre Vital Kamerhe.
Devenu ministre de la justice en décembre 2014, Alexis Tambwe Mwamba a fait de la récupération du dossier qui opposait le président de l'Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe Wivine Moleka afin de l'empêcher candidat aux élections de 2016. Alors que le dossier était clos depuis 2013 la suite d'un arrangement amiable, Alexis Thambwe en a fait une sorte de saga jud_lcian-e par des mjonctions au Procureur Général de la République et la Cour supreme dans le seul but de la récupératlon pohticienne Nisant le alre conclamner en 2015 trols ans de Plison femme. Heuneusement, il n'a pu réusslr son coup, a Cour supreme ne l'ayant pas suivi dans cette salle bésoome.

12) Divisionnisme lors des élections de 2006 contre ses frères du Maniema.

Pendant le processus électoral de 2006, il a utilisé sa radio de la haine KFM pour s’attaquer à ses propres frères du Maniema occasionnant ainsi des incidents réguliers avec le candidat du PPRD Raphael Luhulu, le candidat du MPR NgongoLuwowo. Il a utilisé la même radio pendant la même période pour lancer des attaques contre JP Bemba en le traitant de criminel de guerre et de cannibalisme.

13) Blanchiment d’argent.

Le 14 juin 2017, La “Libreafrique.be” annonçait que le juge d’instruction bruxellois Michel Claise avait été saisi d’une plainte jugée recevable déposée par l’avocat Alexis Deswaef contre Alexis Thambwe Mwamba pour blanchiment d’argent. Par ailleurs, en 2003, Alexis Thambwe Mwamba était poursuivi en Belgique, présenté alors comme “le roi du cobalt ».

14) Poursuites Judiciaires en Belgique contre Alexis Thambwe Mwamba.

Alexis Thambwe Mwanba est visé en Belgique par une plainte pour crime contre l'humanité. Alors qu'il répondait au nom de la rébellion du RCD de 1998 à 2000, il est responsable de l’abattage d’un avion civil de la compagnie Congo Airlines (CAL) en plein ciel avec 50 personnes à bord (43 civils, essentiellement des femmes et des enfants, et 7 membres d’équipage) à Kindu le 10 octobre 1998. Il avait revendiqué cet attentat (voir vidéo). Des familles de victimes ont déposé plainte avec constitution de parties civiles en Belgique par plusieurs plaignants, dont Oscar Rachidi, qui préside la Ligue congolaise contre la Corruption et la Fraude. En marge de ces poursuites pour crime contre l’humanité, il est poursuivi pour d’autres faits portant enrichissement illicite et blanchiment, détournement d’argent public mais aussi faux et usage de faux.

S’agissant du dossier de faux et usage de faux, Alexis Thambwe Mwamba est aussi poursuivi en Belgique du fait qu’en décembre 2016, il avait menti sur la nationalité Samy Badibanga, citoyen belge, devenu premier ministre. La Constitution congolaise ne reconnaissant pas la double nationalité, Badibanga a donc perdu sa nationalité congolaise. Pour couvrir cette bévue, Alexis Thambwe Mwamba prendra un faux arrêté de recouvrement de la nationalité congolaise pour son Premier ministre, sans que celui-ci ait introduit une procédure pour renoncer à sa nationalité belge. Le ministre congolais de la Justice ne pouvait retirer la nationalité belge à Badibanga, acte qui ne peut être posé que par un officier de l’Etat civil belge. Cet acte est donc constitutif d’un faux et illégal.

II. Background sous le MLC

Suite aux dissensions internes Alexis Thambwe Mwamba est chassé du RCD en avril 2000 et va intégrer le MLC de Jean Pierre Bemba et sa branche armée « Armée de libération du Congo (ALC) ». En octobre 2002, face à l’avancée de l’APC, l’ALC a envoyé à Isiro des renforts en provenance de l’Équateur dans le cadre de l’opération « Effacer le tableau » au cours de laquelle des crimes graves ont été commis. Il porte la responsabilités des crimes commis par le MLC d’Avril 2000 à 2003.

Lors de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001 et son remplacement par son fils Joseph Kabila, Alexis Thambwe Mwamba était au MLC/ANC. Il était alors rebelle anti-Kabila et à ce titre il avait revendiqué la mort de Mzee. Rappelons que Mzee LD Kabila l’avait traité de « bande de criminel, petit rebelle » (voir vidéo de Mzee). C’est curieux qu’un rebelle qui a été parmi les commanditaires de la mort de LD Kabila soit aujourd’hui porté par son fils Joseph Kabila. A qui profite le crime ???

III. Crimes imprescriptibles sous le RCD

Devoir de mémoire oblige. Qui oublierait aujourd’hui les crimes contre l’humanité et les crimes de guerres, voire le génocide, commis pendant la rébellion du RCD dont Alexis Thambwe Mwamba est l’un des fondateurs ? A moins qu’on souffre du syndrome d’amnésie congénitale, propre à ceux qui le soutiennent, mais tenez que le rapport Mapping de l’ONU reste indélébile et finira par rattraper les auteurs des crimes imprescriptibles dont Alexis Thambwe Mwamba. En effet, après la chute de Mobutu, alors qu’il s’était réfugié en Belgique, Alexis Thambwe Mwamba va rebondir dès la naissance du RCD en 1998 en tant que membre fondateur et exercera respectivement les fonctions de membre du comité exécutif pour les Relations extérieures et la coopération internationale et membre du bureau politique pour le Maniema jusqu’au 04 avril 2000.

A ces titres, il porte la responsabilité des crimes commis par le RCD de 1998 à 2000. Entre autres :

1) Les massacres à l’Est de la RDC (de Kasika, Kavumu, Makobola, Kamituga, Kongolo, Moba, enterrement des femmes vivantes à Mwenga, etc).

« Il est 14 heures, ce 24 août 1998, à Bukavu, M. WAMBA DIA WAMBA, alors président du RCD, Rassemblement Congolais pour la Démocratie, tient le premier meeting de la nouvelle rébellion contre la R. D CONGO depuis le 02 août 1998. A ses côtés à la tribune, J.P ONDEKANE, LUNDA BULULU, Arthur ZAHIDI NGOMA, Alexis TAMBWE MWAMBA, BIZIMA KARAHA, A. RUBERWA, BUGERA, James KABAREBE, Benjamin SERUKIZA, J-Charles MAGABE, Thaddée MUTWARE…la liste est longue…, le vieillard de président demande à la population de Bukavu d’observer une minute de silence en mémoire des soldats Tutsi tombés la veille sous les balles des MAYI MAYI à Kasika.

Au même moment, une brigade des militaires Tutsi semait la mort à Kasika. 1056 personnes furent ainsi massacrées ce jour du 24 Août 1998. Parmi les victimes : Mwami MUBEZA et son épouse, l’abbé-curé S. WABULAKOMBE et beaucoup de chrétiens dans l’église, 3 religieuses avec des sticks d’arbre dans les vagins au moment de notre arrivée le 25 août 1998. Des enfants de 3 mois à 7 ans, les têtes fracassées et jetés dans les latrines, chez le MWAMI. Une telle horreur qui nous avait fait pleurer comme des enfants » (Voir Communiqué CADDHOM, 24 août 2008). Et le rapport Mapping de renchérir :

« Le 24 août 1998, des militaires de l’ANC/APR ont massacré plus d’un millier de civils, dont de nombreuses femmes ainsi que des enfants et des bébés dans les villages de Kilungutwe, Kalama et Kasika, dans le territoire de Mwenga, à 108 kilomètres de Bukavu. Avant d’être tuées, la plupart des femmes ont été violées, torturées et ont subi la mutilation de leurs organes génitaux. Ce massacre a été organisé en représailles à la suite de la mort, le 23 août, d’une vingtaine d’officiers de l’ANC/APR dans une embuscade tendue par des Mayi-Mayi sur la route reliant Bukavu à Kindu. De nombreux corps d’enfants et de bébés ont été jetés dans les latrines. Avant de partir, les militaires ont pillé les trois villages et incendié de nombreuses habitations » (voir rapport Mapping des NU, p.181).

Le 3 août 1998, des militaires ANC du RCD ont exécuté au moins 38 officiers et une centaine de soldats des FAC mis hors d'état de combattre à l’aéroport de Kavumu, au nord de Bukavu.

Après le déclenchement de la mutinerie, ces militaires avaient tenté de résister mais, placés en situation d’infériorité numérique après l’arrivée des renforts de l’APR, ils avaient dû se rendre.

Du 30 décembre 1998 au 2 janvier 1999, des éléments de l’ANC/APR/FAB ont tué plus de 800 personnes dans les villages de Makobola II, Bangwe, Katuta, Mikunga et Kashekezi, dans le territoire de Fizi, à 24 kilomètres au sud d’Uvira. Les militaires ont également commis de nombreux pillages et destructions. Un grand nombre de femmes et d’enfants, de volontaires de la Croix-Rouge et de responsables religieux figuraient au nombre des victimes. Les militaires avaient accusé la population civile de collaborer avec les Mayi-Mayi qui avaient tué le 29 décembre 1998 à Makobola des commandants de l’APR et de l’ANC. Alors que les Mayi-Mayi, qui contrôlaient jusque-là Makobola II, s’étaient repliés dans les montagnes environnantes, les militaires ont tiré sans discrimination sur les civils du village. Certaines des victimes sont mortes brûlées vives dans des maisons incendiées par les militaires (voir rapport mapping des NU, p. 183).

Le 5 mars 1999, des éléments de l’ANC ont tué plus de 100 personnes dans la ville de Kamituga, à 180 kilomètres de Bukavu, dans le territoire de Mwenga. Les victimes ont été conduites jusqu’au quartier général de l’ANC/APR sur la colline de Mero et ont été tuées à l’arme blanche. Leurs corps ont ensuite été jetés dans trois fosses communes situées sur le site de l’Université de Kamituga.

En novembre 1999, des éléments de l’ANC/APR ont enterré vivantes 15 femmes originaires des villages de Bulinzi, Ilinda, Mungombe et Ngando, dans les environs du centre ville de Mwenga. Avant d’être enterrées vivantes au centre ville de Mwenga, les victimes ont été torturées, violées, pour certaines avec des bâtons, et soumises à d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants consistant notamment à introduire du piment dans leurs organes génitaux.

Malgré la présence à la tête du RCD de deux figures importantes de la province, Arthur Zaidi Ngoma et Alexis Thambwe Mwamba, le 15 mai 1999, des éléments de l’ANC/APR ont tué 11 civils dans la paroisse kimbanguiste de Musoni du village de Kabambare. Dix civils sont morts brûlés vifs et une femme pasteur qui avait tenté de s’échapper a été enterrée vivante. Les troupes de l’ANC/APR ont également incendié un grand nombre de maisons et causé la mort d’un nombre indéterminé de civils.

À Kalemie, entre les 4 et 5 septembre 1998, des éléments de l’ANC/APR ont arrêté plusieurs dizaines d’hommes, parmi lesquels des « Volontaires » ayant déposé les armes et des civils non combattants. Certains d’entre eux ont été tués sur-le-champ en différents lieux de la ville, notamment aux avenues Lambo et Maila et à la paroisse catholique de Lubuye. Une soixantaine d’hommes ont été conduits dans des cachots militaires puis à la prison centrale. Au bout de trois jours, plusieurs dizaines d’entre eux ont été sortis de la prison et exécutés sommairement au niveau du pont sur la rivière Lukuga. Au total, les militaires de l’ANC/APR ont tué au moins 84 personnes.

Début avril 1999, des éléments de l’ANC/APR basés à Kabalo ont massacré au moins 28 civils, dans les villages de Kalanda, Kahompwa et Kakuyu, à 95 kilomètres de Kabalo. À Kalanda, ils ont tué plusieurs civils dont le chef de localité de Kahompwa.

À compter du 4 avril 1999 et au cours des deux semaines suivantes, des éléments de l’ANC/APR ont massacré plus d’une quarantaine de civils, dont des femmes et des enfants, dans les villages de Ngoma, Kabamba, Pofu, Lwama, Rudisha, Mukila, Kiluwe, Kabambale et Ndala du groupement de Munga, dans le territoire de Kabalo. Le 4 mars 1999, des éléments de l’ANC/APR ont tué 84 civils dans le village de Lyapenda de la collectivité de Manda, dans le territoire de Moba. Le 3 juillet 1999, des éléments de l’ANC/APR ont tué 48 civils dans le village de Mazembe de la collectivité de Manda, dans le territoire de Moba. Le massacre a eu lieu après qu’un véhicule transportant des troupes de l’ANC/APR eut sauté sur une mine non loin du village de Lyapenda. Le 9 mai 1999, les militaires de l’ANC/APR qui venaient de Kongolo ont massacré au moins 125 civils, dont de nombreux enfants, dans le village de Tubundu, à 6 kilomètres de Makutano, dans la collectivité de Mambwe du territoire de Kongolo. En janvier 2000, des éléments de l’ANC/APR ont tué plusieurs dizaines de civils, dont des femmes et des enfants, dans le village de Makele de la collectivité du Sud-Lukuga, dans le territoire de Nyunzu.

Certaines des victimes ont été tuées par balle, d’autres à l’arme blanche et d’autres encore ont péri brûlées vives dans leurs maisons. Plusieurs de ceux qui ont tenté de s’enfuir se sont noyés en traversant la rivière Lweyeye. Les noms de 51 victimes ont pu être identifiés, ils ont aussi pillé les biens civils et incendié le village avant de se retirer.

Dans l'est et le sud du pays, la guerre a provoqué des déplacements importants des populations. Selon un communiqué du HCR, à la mi-octobre 1998, plus de 11 000 réfugiés congolais étaient déjà arrivés en Tanzanie et plus de 6 000 au Burundi (13 oct. 1998). Toutes ces personnes venaient de la ville de Kalemie dans la province du Katanga, selon le communiqué. Des sources concordantes signalent que plusieurs personnes ont été tuées par des militaires rebelles, dont certaines pour avoir refusé d'adhérer à leur cause (CADDHOM 5 oct. 1998, 1; La Voix du CDH 27 août 1998, 12).

2) Crimes commis à l’Ouest.

A Kinshasa, plus de 5 millions d'habitants de Kinshasa ont été privés de courant électrique et d'eau potable durant plusieurs semaines à la suite de la prise du barrage d'Inga par la rébellion et du pilonnage des poteaux. (Info-Congo/Kinshasa 31 août 1998, 7; ASADHO 9 sept. 1998, 2; La Voix du CDH 27 août 1998, 12).

IV. Notes biographiques sous le régime de Mobutu

Alexis Thambwe Mwamba a travaillé à la Société minière des grands lacs (Groupe Empain-Schneider) puis à la société du groupe Cobelmin-Zaire, ensuite à la Sominki avant d’occuper des postes politiques sous le régime Mobutu respectivement comme commissaire d’Etat aux travaux publics et aménagement du territoire (1985-1986), commissaire d’Etat au portefeuille (1986-1987), période pendant laquelle les entreprises publiques vont connaitre le pire cauchemar. Nommé Ambassadeur en Italie entre 1988 à 1989, il n’y restera que 9 mois et suite à son incompétence, il sera rappelé au Zaïre et sera nommé PDG de l’OFIDA de 1989 à 1991 d’où il sera remercié par le premier ministre Mulumba Lukoji. Il va s’approcher de Kengo, et devient membre du « Réseau Kengo » et créera en 1991 le Parti Union des démocrates indépendants (UDI), ce qui lui permettra de participer à la CNS. Il va trahir Kengo et va se rapprocher d’Etienne Tshisekedi qui lui confiera des postes ministériels (1993) jusqu’à la chute de Mobutu en 1997 et va s’exiler en Belgique.

V. Conclusion

Fort de ce qui précédé, il est évident qu'Alexis Thambwe Mwamba est un véritable criminel dont la place ne peut être qu'en prison et non la tête du Sénat. Homicidaire, humanicidaire sournois conflictuel tireur des ficelles ethno-tribaliste, arrogant patenté et divisionniste, stratège des crimes organises dans le système politique sous le régime Joseph Kabila, il constitue une menace pour la paix au Congo et un danger tant pour les institutions de la troisième République sous la présidence de Son Excelle Felix Tshisekedi que pour toute la nation congolaise qu'un frein au partenariat international.

Faisant l' objet des poursuites judiciaires tant en Belgique qu'aux Etats- Unis, étant dans les viseurs des sanctions américaines et de l'union européenne, il est interdit aux banques congolaises et internationales de transiger avec lui en dollars et en euro. Ce qui constituerait un handicap l'institution Senat qui aurait sa tête un criminel, prisonnier ciel ouvert, banni par la communauté internationale.

Somme toute, Joseph Kabila et son FCC en jetant son dévolu sur Alexis Thambwe Mwamba sur qui pèsent des indices sérieux de culpabilité pour crimes imprescriptibles est un énième affront contre le peuple congolais, la communauté internationale et l’humanité toute entière. Il y a dès lors des motifs raisonnables de croire qu’il concocterait un plan machiavélique d’élimination du président de la République afin de revenir au pouvoir par la voie du Sénat. Tout sauf Alexis Thambwe Mwamba, sinon ce serait jeter l’opprobre sur la probité la plus haute et prestigieuse institution du pays, qu’est le Sénat.
Le Congo ne mérite plus ça.

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