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Albert Yuma

Au micro d’Alain Foka : Albert Yuma dévoile son incapacité dans le fiasco de contrats miniers.

Combien de temps le chef de l’État va-t-il tolérer les conseils d’Albert Yuma? Plusieurs Congolais se posent cette question.

 

En effet, tous ceux qui ont suivi l’interview d’Albert Yuma chez Alain Foka, ont vu un défaitiste, sans solution pour relever les défis financiers et opérationnels de la Gécamines et partant ceux de la RD Congo. C’est une catastrophe financière d’au moins trente à quarante ans pour l’avenir de la RD Congo.

 

Un haut cadre au bout de son rouleau 

 

À la question de savoir pourquoi le premier pays producteur mondiale du cobalt, diamant, premier producteur africain du cuivre, producteur de zinc, etc., pourquoi la population vit encore avec moins d’un dollar USD par jour, Albert Yuma a donné la réponse suivante : «je pense que c’est la conséquence de mauvais choix ou d’orientation qui ont été dictées fins des années 1990 début 2000, quant à la suite des environnements politicosociaux que vous connaissez, l’État congolais a été contraint sous les conseils de ses partenaires multilatéraux et même bilatéraux, de céder la majorité de ses actifs miniers à des partenaires étrangers. C’est l’erreur fatale qu’on a faite, qu’on ne devrait jamais faire dans nos pays africains».

 

À la question de savoir qui sont ces partenaires bilatéraux et multilatéraux, Albert Yuma a répondu : «C’est le FMI, c’est la Banque Mondiale… ils vous disent, vous l’État congolais vous n’avez plus de moyens financiers pour maintenir et développer vos actifs miniers. Nous vous conseillons gentiment de céder ça à des partenaires techniques et financiers internationaux qui sont spécialisés qui ont les moyens et qui vont développer ça a votre place».

 

Il rejette tous les problèmes à la gestion du pays de 1997 à 2008. Oubliant la revisitassions de 4542 contrats repartis entre 642 firmes qui l’ont aidé à devenir ce multimillionnaire qui tutoie les millions de dollars en organisant des fêtes de mariage digne de comptes et mille et une nuits.

 

Ce qui ressort de cette interview est un «blue» qui a collateralisé les joyaux du pays auprès de firmes étrangères et maintenant qu’il a perdu le pari, il en éprouve les remords, mais sans abdiqué sa fonction.

 

Les petits secrets d’Albert Yuma

 

Le petit secret d’Albert Yuma est qu’il est sur la liste non publiée de sanctions américaines où il ne peut pas voyager. Comment cet homme peut-il défendre les intérêts de Congolais et redresser la barre de la Gécamines?

 

Il cache en outre que du temps de Laurent Désiré Kabila et au début du gouvernement de Joseph Kabila, il était consulté et très écouté par l’ancien gouverneur du Katanga, Augustin Katumba Mwanke dans les nominations et les tractations financières. Réveillez-vous chers congolais!

Qui a cédé les rejets de Kakanda et ceux autour de Kolwezi à Gertler juste avant les élections de 2018, alors qu’ils étaient pleins de cobalt?

Qui a cédé la participation de la Gécamines dans Mutanda en 2011, toujours à Gertler, en affirmant que cette participante était ‘non stratégique’, alors qu’on savait très bien que Mutanda deviendrait parmi les plus grands producteurs de cobalt au monde, et que cette participante a fini par rapporter un milliard à Gertler?

Vous l’aurez deviné. La signature de Yuma est sur chacun de ces accords, et il ose dire qu’il défend les intérêts des Congolais? Coup de gueule d'un haut cadre de la Gécamines

Quand l’avenir de la RD Congo repose sur le cobalt artisanal

 

C’est choquant, car ce sont là de miettes inacceptables qui dépendent d’une production aléatoire, d’une main-d’œuvre non qualifiée comprenant des mineurs, de femmes enceintes et qui ne peut que produire du minerai concentré de cobalt et non le cobalt métal. De qui Albert Yuma se moque-t-il? Croit-il que les Congolais sont des imbéciles? Pensent-ils que les enfants vont du jour au lendemain cesser l’exploitation artisanale alors que leurs parents n’ont pas du travail?

 

Fantasme, fantaisie ou fumée euphorisante pour calmer le chef de l’État et le peuple congolais? À vous d’en juger.

 

Dans n’importe quel autre pays du monde, un homme qui a échoué aussi lamentablement devrait au minimum, démissionner et dans le cas contraire, bouter dehors par la grande porte et en public.

 

Interdiction de voyager aux États-Unis

 

Dites à Albert Yuma d’aller visiter ses filles aux États-Unis! Il ne le peut pas. Alors comment les multinationales peuvent-ils négocier avec un paria incapable de voyager? Ça dit tout!

 

Avec la révolution des VE (voiture électrique) et VA (voiture autonome), le cobalt est devenu le nouveau pétrole. Beaucoup des experts en métallurgies congolais avaient tiré la sonnette d’alarme. Je cite les études de l’éminent Métallurgistes Kalala Budimbwa et même l’ingénieur Raphael Ngoy Mushila.

 

Comment n’avait-il pas lu ce que les anglophones appellent les «fine prints» avant d’avaliser la spoliation de contrats? Il est trop tard pour pleurnicheret dénoncer le type de financement qui a plongé la Gécamines par terre.

 

Tout le monde qui est aguerri dans le business international sait qu’il faut faire attention aux «fine prints», s’assurer que le contrat n’a pas de clauses qui donne des avantages démesurés aux investisseurs au détriment des propriétaires, qui reste après tout, le propriétaire de ces richesses.

 

Si Albert Yuma était complexé devant les responsables de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, alors l’homme n’était pas à sa place, quelle que soit sa verve oratoire. On doit trouver un moyen pour re-renégocier ces contrats, car ce n’est pas juste. Autrement, le parlement congolais doit faire son travail pour réhabiliter le peuple congolais dans ses droits.

 

On ne le dira pas assez, malgré son bon français, Albert Yuma s’est fait attraper comme un nigaud et doit en toute honnêteté rendre le tablier. Il y a plein de Congolais capables d’assumer ce poste et redresser la barre s’il faut orchestrer la renégociation gagnant-gagnant de ces contrats bidons qui l’ont fortement enrichi.

 

Comment sortir de ce bourbier?

 

Il est clair qu’Albert Yuma ne sait pas comment sortir les Congolais de ce bourbier. L’homme patauge et met les Congolais devant un fait accompli. Il est soit à court d’idées, soit de connivence avec les mêmes investisseurs qu’ils critiquent aujourd’hui ou soit il a perdu toute crédibilité et de ces faits, il n’est plus efficace pour trouver une voie de sortie. N’est-ce pas que le regretté Magufuli avait trouvé la solution en Tanzanie face aux multinationaux qui avaient également appauvri la Tanzanie.

 

Il appartient au chef de l’État de comprendre que malgré son bon français et les gros mots qu’il est temps de trouver un Congolais parmi les 100 millions de Congolais qui a une stature internationale et qui connait comment danser avec les loups, car on ne peut plus y envoyer le même mouton pour défendre les intérêts de Congolais.

 

L’affaire du cobalt artisanal est un petit bandage de fortune 20 à 30 % au maximum pour masquer les dégâts, car plus de 15 milliards de dollars lui passent sous la barbe.

 

C’est ne pas le moment de pleurnicher devant le micro d’Allain Foka et penser absoudre tous les péchés et les dégâts qui ont appauvri le people congolais. Une personne doit payer les pots cassés. C’est soit Joseph Kabila qu’Albert Yuma avait induit en erreur ou Albert Yuma lui-même. Si ce dernier avait un peu d’honneur et de dignité, il devrait démissionner.

 

À bon entendeur, salut

 

 

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