Skip to main content
Andrew Kanyegirire

Andrew Kanyegirire: Le Conseil d'administration du FMI approuve un accord FEC de 1,52 milliard de dollars EU pour la République démocratique du Congo

  • La pandémie de COVID-19 continue d'affecter gravement la République démocratique du Congo (RDC), un État fragile avec des crises sanitaires et sécuritaires récurrentes, une forte volatilité macroéconomique et des institutions faibles.
  • Le Conseil d'administration du FMI a approuvé un accord FEC de 1 066 millions de DTS (environ 1,52 milliard de dollars EU) pour la RDC. L'approbation de l'accord FEC permet le décaissement immédiat d'environ 216,9 millions de dollars EU pour renforcer les réserves internationales.
  • Le montage financier sur trois ans soutiendra un ambitieux programme de réformes structurelles visant à promouvoir une croissance économique durable en intensifiant la mobilisation des recettes intérieures, en renforçant la gouvernance et en renforçant la politique monétaire.

 

Washington, DC : Le 15 juillet 2021, le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord de 3 ans au titre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) pour la République démocratique du Congo (RDC) d'un montant équivalent à 1 066 millions de DTS (100 % de la quote-part ou environ 1,52 milliard de dollars US). L'accord FEC appuiera le programme de réformes à moyen terme des autorités visant à maintenir la stabilité macroéconomique, à accroître l'espace budgétaire et à promouvoir une croissance économique durable et tirée par le secteur privé.

 

L'approbation de l'accord FEC permet le décaissement immédiat d'environ 216,9 millions de dollars EU pour renforcer les réserves internationales. Cela fait suite à l'aide d'urgence du Fonds à la RDC au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR) en décembre 2019 et avril 2020 (pour l'appui budgétaire), pour un total de 533 millions de DTS (50 % de la quote-part ou 731,7 millions de dollars US, voir communiqués de presse n° 19 /465 et 20/182).

 

L'activité économique a fortement ralenti en 2020 à cause du COVID-19. Le poids de la pandémie a été particulièrement ressenti dans le secteur non minière de l’économie, entraînant une contraction du PIB non extractif de 1,3% en 2020. La faiblesse des revenus et l'augmentation des pressions sur les dépenses liées à la pandémie et à l'initiative d'éducation gratuite ont conduit à un budget considérablement déficitaire. L'inflation a grimpé en flèche, alimentée par une dépréciation rapide du taux de change, et les réserves de change officielles brutes ont diminué à moins de deux semaines d'importations. Un resserrement récent des politiques et une solide performance du secteur minier soutiennent la stabilisation macroéconomique en cours, mais les perspectives économiques à court terme restent incertaines et dépendent de l'évolution de la pandémie ainsi que d'un environnement politique stable.

 

Le gouvernement de la RDC a formulé un programme de réformes structurelles ambitieux mais réaliste visant à promouvoir une croissance économique solide et durable. L'accord FEC se concentrera sur trois domaines clés :

  1. l'intensification de la mobilisation des recettes intérieures pour accroître l'espace budgétaire pour les dépenses d'infrastructure et sociales ;
  2. le renforcement de la gouvernance, y compris la gestion des ressources naturelles et la transparence ; et
  3. renforcer le cadre de la politique monétaire et l'indépendance de la banque centrale. L'accord FEC devrait catalyser le budget et le soutien aux projets des partenaires externes.

 

À l'issue du débat du Conseil d'administration, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim, a fait la déclaration suivante :

 

« L'économie congolaise a été gravement touchée par la pandémie de COVID-19 et se redresse, en partie en raison des prix élevés des minerais. Les autorités ont demandé un nouvel accord au titre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) pour répondre aux besoins prolongés de la balance des paiements et soutenir les réformes visant à maintenir la stabilité macroéconomique, à accroître l'espace budgétaire, à garantir la viabilité de la dette et à promouvoir une croissance économique durable et tirée par le secteur privé. L'accord FEC devrait catalyser le financement des partenaires extérieurs.

 

« Les autorités se sont engagées à créer une marge de manœuvre budgétaire pour répondre aux besoins d'infrastructure et sociaux, tout en maintenant un risque modéré de surendettement. Les mesures visent à renforcer la mobilisation des recettes intérieures, en garantissant un bon fonctionnement de la TVA, en rationalisant les charges non fiscales et parafiscales, en rationalisant les dépenses fiscales et en modernisant l'administration des recettes. La discipline des dépenses contribuerait à augmenter les dépenses sociales et à éviter de dépendre du financement de la banque centrale. Donner la priorité au financement concessionnel et à l'allégement dans le cadre de l'Initiative de suspension du service de la dette favoriserait la viabilité de la dette.

 

« Les politiques macroéconomiques visent à juste titre à maintenir une inflation faible et stable. Parmi les mesures importantes figurent la modernisation du cadre de la politique monétaire et le renforcement de la situation financière, de la gouvernance et de l'indépendance de la banque centrale. Des mesures sont prises pour renforcer le cadre de surveillance fondé sur les risques et la surveillance des banques. L'objectif des autorités est d'augmenter les réserves de change tout en permettant au taux de change d'agir comme un amortisseur.

 

« Le renforcement de la gouvernance, y compris la gestion des ressources naturelles et la transparence, reste crucial pour soutenir une croissance tirée par le secteur privé. Les autorités ont progressé dans la publication des contrats miniers et dans les dépenses liées au COVID-19. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer le cadre de LBC/FT afin de répondre aux normes mondiales et des mesures visant à améliorer la résilience au changement climatique seraient les bienvenues. »

 

  • Département de la communication du FMI
  • RELATIONS AVEC LES MÉDIAS
  • Attaché de presse : Andrew Kanyegirire
  • Téléphone : +1 202 623-7100 Courriel : [email protected]
  • @IMFSporte-parole
Categories

Add new comment

Filtered HTML

  • Web page addresses and email addresses turn into links automatically.
  • Allowed HTML tags: <a href hreflang> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd>
  • Lines and paragraphs break automatically.