Le conflit dans l'est de la RDC entre la rébellion du M23 et les forces gouvernementales s'intensifie, avec l'armée rwandaise accusée d'utiliser des armements sophistiqués tels que des missiles sol-air, un camp de déplacés bombardé lundi et des manifestations anti-Occident à Kinshasa.

Dans l'est de la RDC, depuis les affrontements mercredi autour de la cité de Sake, le nombre de déplacés a augmenté à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Reportage de VOA dans un camp de déplacés où les conditions de vie sont devenues très précaires.

Des éléments de l'armée rwandaise soutenant la rébellion du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo ont tiré au moins un missile sol-air, indique un document interne de l'ONU consulté lundi par l'AFP.

The Minister of Communication and Media of the Democratic Republic of Congo, Patrick Muyaya, revisited the issue of insecurity in certain regions of his country, notably in Kwamouth, in the east of the country.

Le ministre de la Communication et des Médias de la République démocratique du Congo, Patrick Muyaya, revient sur l'insécurité dans certaines régions de son pays, notamment à Kwamouth dans l'ouest, et aussi dans l'est du pays.

Les autorités sécuritaires congolaises ont plaidé pour la "levée du moratoire" sur la peine de mort concernant des militaires qui se rendraient coupables de "trahison" dans la guerre contre le M23, selon un compte rendu du conseil des ministres.

Au moins dix-sept personnes dans les rangs des forces gouvernementales et leurs alliés – locaux et étrangers – ont été tuées mercredi dans des combats contre les rebelles du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo, a appris l'AFP samedi de source sécuritaire.

Une main sur la bouche, deux doigts de l'autre main sur la tempe, pour dire "on nous tue et le silence règne": lancé par les joueurs de l'équipe de football de la République démocratique du Congo, ce geste se répand jusque dans le gouvernement.

"Ce matin tout semblait calme, puis une bombe est tombée..." La situation est restée tendue vendredi dans l'est de la République démocratique du Congo, où les combats se sont intensifiés ces derniers jours entre les forces gouvernementales et la rébellion du M23.

De nouveaux déplacements de population ont été signalés mercredi 7 février dans la province du Nord-Kivu, les habitants de la ville de Sake arrivant en masse dans la ville de Goma suite aux combats entre les rebelles du M23 et l'armée congolaise appuyée par de jeunes résistants connus sous le nom de Wazalendo. Certains habitants de la partie ouest de Goma, craignant pour leur sécurité, se sont également réfugiés dans les quartiers du centre de la ville, suite aux explosions de bombes enregistrées dans leurs entités.

Civils sous les bombes, déplacés par milliers, enfants perdus... Des organisations humanitaires présentes en République démocratique du Congo lancent un cri d'alarme face à l'escalade du conflit dans l'est du pays, où les combats se sont poursuivis jeudi.

L'institut congolais "Ebuteli" de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence a dénoncé mercredi la "détention arbitraire" et le "traitement inhumain et dégradant" dont a été victime selon lui son directeur dans les locaux de l'Agence nationale des renseignements (ANR) de la RDC.

Un accord a été signé mercredi au Cap entre le géant du négoce Trafigura et la compagnie minière Ivanhoe Mines, pour l'exportation par rail du cuivre de la République démocratique du Congo, dans le cadre d'un méga projet d'infrastructure partiellement financé par les Etats-Unis.

Les combats entre la rébellion du M23 et les forces gouvernementales se sont intensifiés mercredi dans l'est de la République démocratique du Congo autour de Sake, cité considérée comme stratégique sur la route de Goma, ont indiqué des habitants.

La Société américaine de financement du développement international (DFC) a annoncé lundi qu'elle augmentait le financement et les garanties pour les projets miniers en RDC pour aider à réduire les risques et à débloquer les investissements du secteur privé congolais, rapporte Reuters.

En RDC, la situation sécuritaire dans la province du Mai-Ndombe ne cesse de se détériorer. VOA s'est entretenue entretien avec le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.

Dans l'est de la RDC, outre les dégâts humains et matériels, la guerre a un impact négatif sur l'éducation. Les élèves ne peuvent plus se rendre à l’école, à cause de l'insécurité. C'est le cas dans la cité de Saké, à 27 kilomètres de la ville de Goma.

La situation de l'insécurité à Kwamouth et dans plusieurs zones en RDC a été évoquée au cours d’un échange entre notre collègue Antoine Roger Bolamba et le ministre congolais de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement. Patrick Muyaya a fait état de dispositions sécuritaires prises par le gouvernement congolais afin de ramener la paix à Kwamouth, dans l'est de la RDC et dans d’autres parties du territoire national en proie à l'insécurité.

Le désengagement des Casques bleus de l'Est de la RDC doit se faire "parallèlement à la montée en puissance" des forces de sécurité congolaises, afin que la protection des civils continue d'être assurée, a souligné samedi à Bukavu (Sud-Kivu) le chef des opérations de paix de l'ONU.

Menée au score mais plus entreprenante que son adversaire, la République Démocratique du Congo a arraché sa qualification pour les demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), vendredi à Abidjan, en venant à bout de la Guinée (3-1).